Course folle

Ouvrir l'agenda, regarder tous les engagements, respirer et se dire qu'on arrivera dans les canyons bien avant eu le temps de respirer.

Bryce Canyon... où je serai bientôt... #tenirbonjusquelà

Sourire en se disant que le manque n'aura probablement pas le temps de se rendre dans le cortex.

Rire amer en se connaissant assez bien pour savoir qu'il se rendra tout de même...

Se dire que la vie est quand même bien faite.

Parce que l'on sait encore rire, sourire et même avoir du plaisir.

Se dire que de choisir la légèreté est une option envisageable et même agréable à la peau...

Inspirer...

et laisser aller...

Salvador Dali, Trilogy of the desert

Une rechute!
Une salve d'eau dans le désert.
Comme un oasis.
Le prendre pour ce que c'est.
Se laisser aller dans le vide.
Savourer chaque instant.
Et laisser aller...

tourne tourne la roue...

Ce n'est pas tant la solitude, qui m'est bénéfique.
C'est le silence qui est assourdissant!


Ce n'est absolument pas la solitude.
Le silence qui est tellement bruyant!
Ton amour/attirance pour elle joue du tambour!
Il assourdit mes nuits.

Ton amour pour moi a déjà fait trop de bruit dans les nuits d'une autre...

La roue tourne.

Sans moi.

Toutes les fois...

Toutes les fois où je ne lui écris pas...
Je gagne
Toutes les fois où je ne l'appelle pas...
Je gagne aussi.
Je suis en déséquilibre.
Tout en ayant l'impression de tomber, je m'élève...

Etienne Chambaud, Pierres, 2010