Avec dans les
oreilles de vieilles chansons de Rivard, avec dans mon champ de vision à gauche
le soleil et à droite l’ennui du bureau, je vaque à mes occupations
quotidiennes.
Je bâille, et
j’inscris des dates et je fais des étiquettes, je souris aux collègues et je
rêve d’évasions!
Il y a
longtemps que je n’ai pas mis un mot ici.
Bonne
nouvelle! Pas eu de nouvelles de ma mammographie. Alors pas de nouvelle, bonne
nouvelle. Il n’y a rien d’alarmant. Je vais essayer de faire mes nuits et
d’arrêter de cauchemarder que je quitte mes enfants pour toujours!
…
Avec ça eh
bien y’a l’été qui ne se pointe pas de la façon qu’on l’attendait. Le printemps
joue à avoir un trouble de personnalité limite. Il nous pousse à bout à force
de crises de vents et de nuages gris. L’été au loin, caché derrière la pluie
vérifie qu’on l’attend toujours et que notre amour pour lui est intact malgré
ses frasques!
En attendant en
bon TPL le printemps s’amuse à nous donner des ciels dramatiques, des soirées
fraîches et des fins de semaine brouillonnes! Qu’à cela ne tienne. Mes fleurs poussent
et pollinisent en masse! C’est à coup de cortisone dans les sinus et de gouttes
dans les yeux que je passe au travers.
Et ça doit
être les allergies aussi qui rendent mes yeux rouges à force de voir ce fichu
de calendrier aller trop vite, vers le jour du déménagement de mon bel Oli.
Juste d’y penser, même à l’air conditionné du bureau, j’ai comme une poussière
dans l’œil. « Syndrome du nid vide » que le psy dit. Mes poussins ne
seront plus près de mes ailes pour que je puisse les couver. Peut-être pour ça
que mes hormones s’amusent à avoir 10 ans de plus et à me donner des douleurs
comme des montées de lait. Bien trop jeune pour ne plus les voir tous les jours
hein?
S.v.p.,
dites-moi qu’on s’habitue…
…
Pour illustrer cet élan d'humeur, voici les couleurs que nous a généreusement offert ce satané printemps automnal,
hier soir dans le coin de Montréal et la silhouette illuminé de mon amoureux qui tente de prendre le soleil en photo! ;)