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06 avril 2018

surréel

C'est comme de la folie.
Tu as des yeux doux, la voix aussi.
Et pourtant.
Tu sème des graines de colère qui poussent et donnent des fruits dévastateurs.
"Une autre folie" © Anaïs Roda
Tu vis dans le chaos et le propage allègrement.
Je te laisse tes bois morts.
Je vais cultiver mes terres fertiles de joie.
Je tourne le dos à tes marécages malodorants.
.
Tu as pourtant réussi.
Le mal est fait.
.
Ou pas...

23 mars 2018

tourne tourne la roue...

Ce n'est pas tant la solitude, qui m'est bénéfique.
C'est le silence qui est assourdissant!


Ce n'est absolument pas la solitude.
Le silence qui est tellement bruyant!
Ton amour/attirance pour elle joue du tambour!
Il assourdit mes nuits.

Ton amour pour moi a déjà fait trop de bruit dans les nuits d'une autre...

La roue tourne.


Sans moi.




01 mai 2015

"Respire dedans"...



Il y a une dizaine d’années, j’allais voir une psychologue qui me répétait très souvent la phrase suivante : « Respire dedans »…
Cette phrase m’énervait tant qu’elle l’avait changé pour :  « laisse vivre ce qui est là »… 

J’ai commencé très doucement à faire du yoga et des exercices de méditations cette année et je viens à peine de mesure l’ampleur de la puissance de « Respire dedans »!
 
Je réalise que depuis toujours (du plus loin que je puisse remonter dans mes souvenirs), je respire de façon superficielle, l’air ne descend que très rarement en bas de la poitrine. Faire gonfler mon ventre avec de l’air? Il faut que je me force, que je m’applique et que je me concentre pour le faire. Et vous allez peut-être rire, mais parfois ça me procure une émotion si intense que les larmes viennent embuer mes yeux… C’est dire!

Dire aussi à quel point une phrase que l’on m’a tant et tant répétée, longtemps avant aujourd’hui, commence à avoir du sens juste maintenant. Comme quoi c’est vrai que les gens sèment en nous des graines et que la vie et les rencontres ou les nouvelles activités sont de puissants engrais pour faire pousser ce que ça veut dire, en temps et lieu.

Alors j’inspire doucement, avec attention et fait gonfler tout ce qui doit l’être et j’expire longtemps…
Comme quoi l’expression « changer d’air » peut avoir aussi ce sens-là!
Namasté!

 

11 avril 2014

Je suis au printemps

Je flotte sur un air méconnu ces temps-ci…
Et je suis confuse de la musique que j’entends.
Je nage en pleine découverte de moi-même et je n’en reviens pas de sentir qui je suis réellement à 42 ans!

Il m’en a fallu du temps pour comprendre de quel bois je me chauffe réellement.
Il m’en a fallu du temps et je pense bien qu’il m’en faudra encore pour agir en conséquence…
Des plis qu’on a mis tant d’années à former, ce n’est pas au premier coup de fer chaud qu’on les défait certain!

J’ai mis tant de gens entre moi et moi-même, tant d’activités, tant de tourbillons entre celle qui existe au fond de moi et celle qui existe au-devant, qu’il va me falloir faire un grand ménage tant à l’intérieur qu’à l’extérieur…

Je suis étourdie du constat. Heureuse et plus calme.
Je constate par contre à quel point ça ébranle les gens autour de moi, qui ne me reconnaissent pas…

Et vient la peur de ne plus être aimée… Ridicule certainement, peur de petite fille qui se cache derrière ses lulus et son petit nombril tout mignon… 
Ridicule, mais présente. cette peur parle de cette enfant en moi qui se doit de grandir une bonne fois pour toutes… 
Je dois apprivoiser cette femme qui, enfin respire!

Il a fallu deux grossesses, deux enfants devenus adultes maintenant, pour que je devienne femme à mon tour.

Il aura fallu que je vive une peine d’amour, des peines d’amitiés plus difficiles encore, pour que je comprenne que j’étais capable de me mouvoir dans cette vie, seule s’il le fallait. Que mon monde intérieur était solide et fait pour la « grand-route »…

Comme je  ne peux renier ce que je ressens maintenant, que je ne peux plus cacher celle qui tente de respirer à l’air libre et qui se montre de plus en plus à la surface…

J’accepte et je respire.
Mohamed ben Slama
J’apprivoise et m’intériorise…
Je regarde la forme que prend mon esprit, la couleur de mes émotions et je suis heureuse de ressentir poindre tout ça…

Ce sera sommes toutes, l’année de mon printemps… On pense que c’est à 16 ans ou dans la vingtaine… Le printemps ne vient qu’à son heure… Avant c’est la dormance… Pas toujours hivernale… Mais dormance pareil.

Je salue donc cette énergie qui émerge en moi, qui amène avec elle des gens tellement formidables dans ce qu’ils ne sont pas indispensables, mais bien complémentaires…


Bon printemps à vous!

17 février 2013

Vertige

Je suis tout au bord d'un grand changement.
Je vieillis il faut croire car j'ai peur!
Je n'avais pas peur avant.
Je prenais des décisions sans trop réfléchir et je sautais à pieds joints dans le vide!
Et là...
Je regarde tout en bas et je trouve la marche haute!
J'ai 41 ans.
Je n'aime pas mon travail.
Je m'y ennuis.
Je ne vois pas toujours la pertinence de ce qu'on me demande et parfois la bureaucratie me donne envie de donner des coups de pied d'impatience.
Je travaille dans un gros bateau qui ne tourne pas aussi vite que moi.
Le pire?
C'est que je sais que je peux faire mieux.
Mon parcours scolaire est fastidieux.
Je fais partie des gens qui ont de la facilité à débuter des projets, mais qui ont de la difficulté à les terminer. 
La motivation vient du fait du projet en soi, mais rarement de sa finalité! 
Je n'en suis pas fière et ça fait de moi quelqu'un de bien captivant, avec bien des connaissances, mais sans papier, sans diplôme.
Les raisons des abandons sont multiples et au moment où les décisions ont été prises ce n'était pas négociable pour des raisons vitales...
Toujours est-il que voilà. Je suis secrétaire compétente, mais inassouvie de son désir de changer le monde et de faire une différence sur le terrain!
...
"Ce que tu fuis te suis...
J'en suis là.
Une offre de promotion.
Avec un besoin de présenter un diplôme universitaire pour l'avoir.
Une promotion dans mes cordes, dans ce que je suis bonne.
Dans l'intervention directe avec de vraies personnes.
Pas devant un ordinateur.
Monter de vraies activités sur des sujets qui sont dans mes préoccupations quotidiennes depuis toujours. L'estime de soi, l'image corporelle, la lutte contre l'intimidation, le respect de son corps, la prévention de diverses "addictions" par la connaissance meilleure de soi. L'implication sociale pour faire de ce monde quelque chose de plus beau, de plus sain. Planter des graines de bonté et de bonne humeur dans le terreau fertile de l'enfance...
...
Alors.
Je suis devant ma feuille de demande d'admission.
je retourne à l'Université.
Je dois tout reprendre à zéro.
Ça fait plus de 15 ans que je n'ai pas étudié et que je n'ai pas terminé (à une session et demie de la fin de l'obtention de mon diplôme...). Alors pour l'université et le ministère, je ne peux faire créditer ces cours, qui n'existent plus dans le Bac. actuel. C'est comme si j'avais perdu trois ans de ma vie, volé tout ce temps à mes enfants pour rien.
Et j'ai peur devant cette feuille d'admission.
De ne pas avoir grandi.
De ne pas avoir changé.
Et de ne pas trouver en moi, la force de terminer ce beau projet de me réaliser.
...
Je commence donc un Bac par cumul de certificats, en me disant qu'en séparant le défi en trois. Trois certificats attrayants et stimulants. Un à la fois.
C'est le bon temps pour moi.
J'ai un amoureux qui est derrière moi.
Une patronne qui y croit très fort.
Des enfants déjà si grands.
Et il y a moi.
Moi qui décide de croire assez fort en moi, pour ne pas saboter cette chance que je me donne.
...
Et voilà...
je partage avec vous.
Car il est dit que lorsque l'on parle d'un projet à plusieurs personnes, ça le garde vivant en toi, car parfois en te demandant des nouvelles de ton projet, le ravive en toi aussi. Comme une roue perpétuelle.
Ça garde vivant le projet qui peut s’essouffler parfois, avec le temps....



31 mai 2012

Quand on en rêve...


Il y a un temps pour se flatter la bedaine qui est pleine de vie. Ce temps où tous les rêves sont permis. Où la vie se dessine en rose, en éclats de rire et en odeurs de bébé propre à la peau douce. Bien sûr, existe l'angoisse qu'il lui manque un bras ou que le coeur ou les poumons ne soient pas assez forts... Mais pour le reste, on s'imagine comme dans un film, avec notre bébé et notre nouvelle famille! Le temps de tous les possibles qu'est la grossesse est un temps où tout nous appartient encore! 
Mon amie de toujours, quand j'étais enceinte de ma Lo (ô il y a si longtemps déjà... Presque deux décennies!!!), arrivait chez moi avec des poèmes de féministes qui parlaient de maternité. Elle rêvait d'être mère depuis toujours. Moi pas. Je n'avais jamais pensé à ce côté de l'existence, j'avais toujours vécu ma vie comme si c'était quelque chose de fugace, je ne pensais jamais à ça. De toute façon, j'avais 20 ans. Est-on si réfléchie à 20 ans? Eh bien, elle oui!
Son excitation pour ma grossesse me faisait l'aimer encore plus. Elle était si mignonne face à mon bedon tout rond, elle était si exaltée que ça m'aidait à passer quelques angoisses de jeune mère. Tout irait bien!
...
Puis un jour ce fut son tour...
Un peu après que j'ai eu mon Oli, elle a eu son premier aussi. Elle en a forgé des rêves et des images mentales de la maternité. En me regardant, elle savait bien que le rose qui colorerait ses joues ne serait pas fait que de joies, mais aussi de fatigues et de tensions. Mais elle abordait ce pan de sa vie avec une telle ouverture et une telle aisance! Une mère naturelle mon amie! Elle a mené de front les études, le travail et les bébés! Elle a bravé plusieurs villes, plusieurs tempêtes. Et elle est une mère extraordinaire. Qui sait rire avec ses petits, qui sait encore s'émerveiller de toutes ces choses belles qu'offre la vie. Les oiseaux dans la cour, ses chiens et ses poissons. Son chat aussi! 
...
Cette semaine, elle est venue chez moi. Parler un peu. 
Sa maternité ces jours-ci, fait mal.
Elle a des enfants qui "offrent de grands défis", qui ont à vivre pour toute leur vie avec des conditions difficiles. Et il n'y a rien à faire d'autre que l'amour. Toujours. Rien à faire d'autre que de vivre avec le constat qu'il n'y a pas que les bras dans le front qui peut handicaper une vie. Je dis handicaper, mais je veux dire... La colorer, lui donner un angle différent. Je veux dire vivre avec un regard qui n'appartient qu'à nous, qui ne répond à aucune norme. Voir la vie avec les lunettes de certaines conditions neurologiques ou de maladies mentales...
...
je regarde tout autour de moi et je m'aperçois que la vie nous a donné à mes amies et moi des défis de taille. Pas de fauteuil roulant, pas de béquilles. Mais des enfants différents, aux regards sensibles, à la fragilité non apparente, mais qui fait mal pareil. Des enfants qui demandent sans cesse de réviser ce qu'on pense savoir, pour aller encore plus loin dans nos réflexions. Des enfants qui nous demandent une présence sans relâche, mais qui eux, devront apprendre à vivre tous les jours avec leurs différences, dans une société qui demande à suivre les rangs.
...
Bien entendu, tous les enfants offrent des défis et tous les parents ont des cernes sous les yeux pour prouver à quel point le sommeil est différent lorsque l'amour est si fort. Mais dans mon entourage, je dois avouer qu'il y a certaines personnes à qui je voudrais donner plus souvent des tapes dans le dos, à qui je voudrais donner des fleurs, des petites douceurs, parce que bien que la terre continue de tourner, elle tourne parfois bien carré dans leur demeure! Et qu'il n'y a rien à faire d'autre, que d'aimer et d'accepter. Aimer et évoluer, aimer et apprendre à intervenir pendant et après les crises de toutes sortes.
...
Quand on attend nos bébés, on ne rêve jamais, mais alors là jamais, d'avoir des enfants TED, borderline, avec les lobes frontaux qui ne se développent pas, hypersensibles, anxieux chroniques, prématurés, asperger, bipolaires...
Et quand je nomme ces "étiquettes" j'ai mal. Car pour moi ces étiquettes portent des prénoms que j'aime. Et que ces enfants ne sont pas seulement et sont bien au-delà de ces étiquettes, des enfants qui ont un coeur, des amis, des rêves et des envies. Ce sont des enfants qui ont tous des parents dévoués, aimants et fatigués. Ce sont des enfants qui doivent tous les jours, vivre l'équivalent de leurs olympiques... Surmonter leurs peurs, les préjugés et leurs démons.
Oui. On doit tous le faire. Mais pour eux et pour leurs parents, la barre est un peu plus haute que pour les autres... Parce que certains démons prennent plus de place que d'autres.
...
Alors, ce matin je bois mon café à nous toutes, pour qui les rêves de meilleurs sont bien présents... À nous toutes aussi pour qui tous les possibles le sont vraiment. Car la vie bien qu'elle ne soit pas toujours comme dans nos intentions les plus folles, elle est belle, et bien que nos enfants ne soient pas tous "conformes"... Ils sont tripants, intelligents et intéressants. Bien que souvent nous soyons découragées, dépassées et démunies... Nous sommes fortes et bien présentes. Personne ne peut dire toutes les aventures que nous vivons en famille, car nous ne trimballons aucun signe visible de ces défis... Mais nous les surmontons une à une et nous allons finalement bien plus loin que nous le pensions, quand nous caressions notre bedon, il y a de cela bien longtemps...
...
Je vous offre à vous parents et aux autres aussi, vous qui nous côtoyez... Ces fleurs, prises avec un filtre macro... Nos premiers essais du genre.
Je suis contente d'avoir planté ces ancolies. Ce sont des fleurs si étranges et magnifiques!!!
Bonne journée!

27 avril 2012

Je, nous, il, eux...


J’en ai souvent rêvé avec lui.
Il le fera bientôt avec elle.
Ce n’était pas notre route, ni pour lui ni pour moi.
Nous avons retiré le meilleur de nous-mêmes ensemble.

Eux.

Pour eux, nous avons bâti des ponts entre nos ravins d’incompréhensions, nous avons élevés des barrages, avons érigé des pare-feux aussi. Et nous avons réussi ceci de notre vie à deux. Parce que la terre n’a ni tremblé, ni été inondée non plus. Le feu de la colère, des incompréhensions n’a pas menacé l’intégrité de personne. Tout au plus, réchauffé quelques soupers ou marches d’engueulades de discussions… Petits foyers d’incompréhensions, de tensions et de déceptions, bien naturels. Sans gaz à effet de serre. Notre séparation a été ISO planète!

Nous avons été nous, pendant 18 années. À forger notre identité d’adultes, de parents, de travailleurs, de campeurs, de cuisiniers, d’amis, d’humains. Avec ce nous, nous avons voyagé, discuté, rigolé, pleuré, échangé.  Avec ce nous, nous avons rêvé de faire du meilleur… Nous avons lutté pour aller plus loin de l’endroit d’où nous venions. Nous avons élaboré des plans de durée, des projets de retraite. Avec ce nous, nous avons voulu ressembler à ces petits vieux qui nous attendrissaient tant, quand ils marchaient main dans la main… Tout doucement. Nous avions le rêve de faire du Brel avec notre vie…

Ce nous, si longtemps travaillé existe encore quelque part en eux. Je le vois. Le ressens au détour d’une phrase, d’un geste de la tête ou encore d’un goût prononcé pour un aliment ou une chanson. Je suis fière de ce nous qui a su y faire pour ces eux qui sont  le meilleur de nous deux. Quand je le regarde, je vois en lui ce que j’aimais chez son père… Ce qui m’exaspérait aussi parfois. Quand je suis avec elle, je ressens cette fragilité « forte » qui existe en lui, ce petit quelque chose d’artiste, qui la sort des sentiers balisés.

Je suis en paix avec ce nous révolus. Je regarde son mariage avec elle et je suis heureuse pour lui. Je rigole parfois de l’ampleur de cette journée d’engagement dans un nouveau nous pour lui. 
Je ne le reconnais pas dans toutes ces choses, mais, et c’est là que la vie démontre à quel point elle est bien faite, je pense qu’il est peut-être plus en contact avec ce qui fait qu’il est lui, avec elle, qu’il l’était avec moi. Qu’enfin il a découvert l’essence qui le rendra aussi beau qu’une chanson de Brel.

Je lui souhaite de tout mon cœur.

Car, au fond, tout au fond de moi, existe encore une place pour ce nous, transformé en nous d’amitié… 


Et qu’est-ce qu’on peut souhaiter de plus à un ami cher, que d’être aimé et d’aimer en retour?

23 janvier 2012

Touriste chez moi

Il existe des endroits, des événements où je me sens comme une fille en visite au Japon. Des places où bien que la langue parlée est la même que la mienne, les mots qui sont prononcés ne me donnent aucune image ne me donnent pas de signification possible dans mon ordinateur central. Mon cerveau chauffe à toute allure, mais n’arrive tout de même qu’à décoder un concept sur trois… Un mot sur quatre.
Comme c’est étrange de se laisser happer dans un monde qui nous est complètement inconnu, de s’y abandonner et de se la jouer touriste dans sa propre société. S’élancer pour découvrir les lieux, les objets et les mœurs avec ouverture et curiosité. D’aborder cette sortie avec plaisir, même si des années lumières nous séparent de la meute qui se trouve à la même place que nous!
Ici et là, partout en fait, du chromé, des couleurs vives, des innovations. Rien ici n’est subtil ni la valeur de la blonde « pimpée » sur la belle remontée! Pas un endroit où je pose les yeux où je n’imagine  des regards agressifs ou simplement virils, là où tous voient de la luminosité essentielle pour la conduite sécuritaire. Je constate que les rondeurs sont à la mode… Sur des jantes, pas sur les jambes!
Chaque détail est réfléchi pour que l’on cède à la beauté métallique. Pas une pièce où le rêve ne côtoie le plastique, le caoutchouc, l’acier… Parfois même le bois franc et le cuir…
La chimie et la physique, la chimie de l’attirance quasi physique devant les plus riches, les plus raffinées, les regards béants d’admiration devant l’impossible achat, devant celle qui ouvre la porte comme un oiseau bat des ailes.
Le Salon de l’auto de Montréal m’a offert tout un voyage, dans un monde qui n’est pas le mien. Moi qui pourtant adore la route et rouler droit devant moi pendant des heures. Mais le véhicule n’a d’importance que de me transporter du point A au point B.
Bien sûr, si un jour j’avais le loisir de choisir réellement la belle de mes rêves… Eh bien. Ce ne serait probablement pas celle, sur qui tout le monde se lançait pour se faire prendre en photo les mains sur son volant… Ce serait certainement celle-ci. Car elle me permettrait de voyager, dormir, manger. Traîner avec moi, mon cocon, comme un joli papillon!