27 janvier 2013

mettre la main à la pâte...

Je vous laisse deviner ce que j'ai fait en fin de semaine...
...
Mis à part en mettre partout et coller toute la table avec la mixture, j'ai aussi avec les copines et les amoureux (qui par solidarité ou encore par envie), cuisiné des plats pour faciliter notre semaine, goûter de nouvelles saveurs et nous aventurer dans des aventures dans lesquelles il est plus agréable en groupe que seule...
Nous avons décidé de joindre l'utile et l'agréable et de tenter de le faire une fois par mois.
Ce mois ci c'était chez moi.
J'adore cuisiner.
Les textures, les couleurs, les odeurs et les découvertes d'ailleurs par les épices et les compositions d'un plat, me font plus que saliver. 
Ça me détend.
Bien que je sois fatiguée après une journée de cuisine, je ne me sens pas accablée.
Je me sens juste bien. Le sentiment d'être bonne et à ma place. Enfin.
Quand je me vois essayer des choses que je ne maîtrise pas vraiment et les réussir...
Quand je fais de la recherche sur Internet et que sur Youtube je tombe sur une grand-mère et son petit garçon qui cuisinent ensemble un couscous.
Je suis ravie. Rien de moins.
Il n'est pas simplement question ici que de manger. Il y a tous les liens, tout ce que l'on transmet lors de la préparation et le temps d'un repas. 
J'avais oublié combien c'était important pour moi.
Et à tous les coups, je me demande pourquoi n'y avoir jamais pensé? Comment se fait-il que je ne sois jamais allé faire des cours dans ce domaine? Pourquoi ne pas avoir poussé ce talent que j'ai? 
Je n'ai pas d'autres réponses que celle-ci : Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...
Je rigole à peine.
...
Avec des amies, on a décidé de se réunir une fois par mois pour explorer la cuisine de belles manières et avec convivialité. On fait ensemble ce qu'on ne ferait pas nécessairement seules. On se rejoint chez l'une ou chez l'autre et on coupe légumes et viandes, on amalgame les sauces et les épices. On cuisine ensemble plats principaux et desserts. Pour le plaisir de partager une passion et pour le plaisir de partager ensemble un bon repas ensuite. Comme c'est bon d'ouvrir le frigo aujourd'hui et de voir combien la semaine sera simple et goûteuse, quand viendra l'heure des repas!
...
Cette fois-ci la petite dernière de 10 ans est venue mettre la main à la pâte et de belle façon. C'est une passionnée décidée, qui aime faire toutes les étapes d'une recette et que ne se rebiffe pas devant les tâches moins "glamour". Je dois avouer que de cette personne j'ai à apprendre la persévérance. C'est avec elle que j'ai confectionné les pâtes pour faire des raviolis au épinard et ricotta, farce qu'a faite sa mère et une autre amie. Les premiers essais étaient pas si concluant, mais avec la pratique et de la persévérance, nous sommes arrivés à des résultats, ma foi assez satisfaisant!
Avec l'odeur des effilochés de porc, des tourte au poulet, des pilons de poulet téryaki, des monkey breads, des pop cakes et de la tarte au chocolat... 
Et le bonheur et les fou rires partagés...
je peux dire que c'était une bien belle journée.
Une journée où la fatigue est le résultat d'un labeur agréable et bien fait. 
Déjà hâte à notre journée en février...
...

24 janvier 2013

C'est par là....

Ce soir...
J'ai écris, mais pas ici.
Sur le blogue de mon amoureux et moi.
Les réflecteurs.
Entre fiction, réalité et des photos qui nous font créer!
Laissez-vous tenter!
:-)
Voici le lien des réflecteurs
Et voici avec quelle ambiance moi j'ai écrit!

musique où je sens que mon cerveau flotte tout au dessus de ma raison...

Bonne nuit|

Rosa Candida… ou la recherche des détails non dits!


Ahhhh le lâché prise.
Aussitôt que j’arrive à me trouver bonne, il arrive un évènement qui me démontre le contraire.
J’ai lu livre Rosa Candida cette semaine.
Très bon livre, qui se lit bien, facilement et qui est bien écrit/traduit. Je l’ai trouvé tout en lenteur et pas trop gluant de bons sentiments et pour une fois, c’était l’opinion d’un gars face à la paternité et à la perte soudaine de sa mère. Un livre qui parle de quête de sens et du début de l’âge adulte, mais de façon légère en moins de 200 pages.
Au départ, on se doute qu’il est dans un pays scandinave… Mais lequel? Il part vers un pays latin… Mais lequel??
Tout du long, ça m’a titillé.
Mais où est-il? De quelle langue parle-t-il?
Le livre se termine par une fin ouverte aussi.
Je ne saurai jamais la suite de sa quête, de sa vie.
J’aime bien les fins ouvertes cela dit, mais je suis du genre à y penser et repenser pendant des jours, à faire la fin, à trouver des alternatives à refaire le livre quoi!
Mais de ne pas pouvoir mettre des odeurs, des sons et un nom de pays ça m’irrite on dirait!
Allez savoir pourquoi!
Un collègue/ami/taquineur m’a dit que c’était parce que j’étais une « control freack »…
Haha! Que je lui ai dit.
Mais bon…
Oui?
Vous croyez???
;)
(Juste vous dire en secret... que j'ai fait une recherche sur Internet afin de découvrir les pays et le monastère et tout et tout... ouf... Mais ok ok... je ne le ferai plus!)

23 janvier 2013

bonheur simple d'hiver

http://nidish.unblog.fr/2008/06/05/aphorisme-pensee-du-jour-de-sri-chinmoy-39/

Un froid qui colle les narines sur l’arrête du nez, les pas qui crissent dans la neige et les oiseaux qui n’ont même pas la force de chanter. Un collègue qui a travaillé au Labrador est arrivé sourires aux lèvres ce matin. Ce temps froid lui rappelle de bons souvenirs. Moi j’aime le froid d’hiver, qui permet de lever le foulard jusqu’en bas du nez, de sortir mes mitaines les plus chaudes et qui rend utile le capuchon si beau, de mon manteau. Mais je suis une privilégiée. Je n’attends pas au coin de la rue, un autobus en retard. Je ne dors pas dehors non plus.
Même que ce matin sous la couette il faisait si chaud qu’on a dû retirer un couverture pour être biens ensemble collés, dans cet état qui oscille entre l’éveil et le début de journée et les rêves et le bien être d’être encore dans un cocon tout doux, chaud et ensemble!
Mais vite vite!
Il faut se lever.
Faire le café (ça ce n’est pas moi, mais lui qui le fait!), prendre des nouvelles du monde en lisant La Presse, écouter les silences des ados qui mangent des céréales ou encore le bruit de leurs bottes sur le plancher (quoi? Tu marches encore avec tes bottes dans la maison? Bin oui t’as oublié quelque chose, mais tu devrais essayer de penser à tes choses et mettre tes bottes en DER-NI-ER…), etc.
Et bye bye-bang, bye bye-bang, bye bye-bang! (Oui 3 fois…) La porte se ferme derrière eux. Ayant chacun leur rythme, bien qu’ils prennent le bus scolaire en même temps, ils n’arrivent pas au coin ensemble… Soupirs…
Et ensuite?
Lecture en amoureux des chroniques chouchous… Soit c’est lui qui fait la lecture (parce que je dois faire mon lunch), soit c’est moi (quand j’ai tout fait la veille) pendant qu’il grignote son déjeuner.
Instant furtif de proximité, avant le départ au boulot.
Si ça ressemble pas au bonheur ça.
Ça ressemble à quoi hein?

22 janvier 2013

Tranche de vie


Quand je l’ai connue, elle marchait voûtée et les cheveux dans le visage, elle allait dans la vie comme si un mur de briques était pour lui casser les reins à chaque instant!
Je la sentais si fragile, comme si elle tenait en équilibre sur un fil de fer très haut dans le ciel. Je sentais qu’elle pourrait en tomber à tout moment. Je ne savais que faire. Moi qui chausse toujours de trop grands sabots dans les instants de crise, qui veut tout régler dans l’heure et trouver des solutions qui n’existent souvent que dans la patience et la longueur du temps.
De fillette au grand cœur elle était devenue adolescente meurtrie. Ne sachant plus à quels saints se vouer pour faire plaisir à ses parents, qui dans chacune de leur maison, avaient des attentes si différentes et des valeurs si opposées!
Moi toute étrangère en vivant dans la maison de son père, qui est venu mettre de la lumière fluo sur une situation qui durait depuis trop longtemps. Et elle qui a bien vu que dans toutes les maisons ça ne se passait pas comme « ça ». La fracture ne s’est pas fait attendre. Forte, bien plus forte à l’intérieur qu’elle ne se l’imaginait. Un soir elle lui a téléphoné. Lui a dit. Je ne suis plus capable, je n’y arrive pas, je vais craquer. Je ne peux retourner chez toi. Je vais mourir si je le fais. J’en ai pleuré de rage, lorsque j’ai su la réponse de sa mère. OK. Alors, on ne se verra que lorsque je l’aurai décidé. Un an qu’a duré la disette, la coupure, la fracture. Un an sans appel, sans coucou, sans câlins, sans « je t’aime ». Un an. 12 mois. 352 jours. 52 semaines.
Un an. C’est long. Surtout quand on a une petite sœur, qui elle continue, d’y aller toutes les semaines. Qui n’y comprend rien. Qui se promène entre deux eaux, qui jouent les jeux de manipulations dont elle ne comprend ni les ficelles, ni les enjeux. Un an c’est immense dans le développement d’une adolescente. Combien de fois lui ais-je répété que sa mère dans son silence devait l’aimer pareil, parce qu’une mère même si ça aime mal, ça aime quand même? Des centaines de fois.
http://carobidouille.wordpress.com/category/dessins/
Hier dans la voiture, nous étions seules. Je comblais les vides, parlant de tout et de rien. Le genre de discussion qui ne mène à rien d’autre que oui, non… bien… Si vous avez déjà eu une discussion avec la « race » adolescente, vous savez combien ce genre de discussion est banale et même usuelle. Puis. Je lui ai dit que sa petite sœur m’avait dit que sa mère la citait souvent en exemple ces temps-ci. (Comme elle ne vit pas chez sa mère et y est en visite que 4 jours par mois, les fins de semaines, elle ne sait pas qu’on parle d’elle dans l’autre maison). Elle grommelle cette réponse : « en bien ou en mal ». Elle est tendue. Pas contente pour deux sous, habituée ou conditionnée de n’être à la hauteur de rien là bas. Et moi de lui répondre : en bien ma belle. Elle dit souvent combien tu es bonne maintenant dans tes cours, à quel point tu as fait une remontée spectaculaire. Elle te donne en exemple de bon travail pour encourager ta sœur à suivre ta voie…
La joie et le son de sa voix lorsqu’elle a répétée comme une litanie pendant le restant du chemin, me fait encore ce matin, monter les larmes aux yeux…
Ses : « pour vrai? Pour vrai? Ah oui? Pour vrai?... » Répétés sur un trémolo à peine contenu, démontre à quel point on est toujours  la petite fille de sa mère et à quel point on a besoin de se sentir aimé par elle. Même si c'est des ouïes dire...
À cet instant je n'avais plus à côté de moi, une adolescente... Mais bien la petite fille de sa mère.

Et ça m'a émue au point d'en être encore touchée ce matin...

18 janvier 2013

Petite histoire fictive d'un homme qui la fait rougir

http://chf-encouleurs.blogspot.ca/2012/12/brouillard-sur-le-morvan.html

Il a bourlingué, ses narines trop poudrées, le sang alcoolisé jusqu’à ne plus se souvenir.
Souvenir de quoi au fait?
Sa triste colère remontait à si loin qu’il en était venu à ne se souvenir que du dégoût qu’elle lui inspire et lui faisait recommander cet autre verre, précédent du suivant et ainsi vogue la galère du temps.
Vogue l’oubli de soi, du temps et des autres. Dérive qui dure des années, qui finalement, deviennent des décennies.
Le réveil?
Difficile.
Voyage en train, en bus et à pied.
Direction le purgatoire.
Remplie de douleurs, de lumières crues à regarder sans lunette de soleil, droit devant, sans fards.
Se regarder dans la glace en se rasant le matin, sans vapeur d’alcool pour supporter cette voix sourde qui résonne et qui appelle au pardon.
Avoir la nausée parce que la fête nous manque!
On dit fête, mais on sait bien dans cet éclairage sans néons et musiques fortes que cet état n’a de fête que le nom.
Avoir la nausée parce que finalement on se souvient des gens qu’on a laissés derrière, qui n’ont pu ou n’ont voulu nous suivre dans cette galère vouée au naufrage.
De ceux-là il y a des gens que l’on a aimés vraiment.
Et c’est de ceux-là que maintenant on s’ennuie vraiment.
Apprendre à boutonner cette chemise sans trembler, apprendre à marcher avec un verre d’eau on the rocks, apprendre à aimer ça quand même.
Il était parti s’oublier loin. Mais la distance n’était pas tant celle des kilomètres l’éloignant de son point de départ.
Non la distance venait du fait qu’il oubliait à chaque pas, chaque action, quel homme il était réellement avant.
Avant quoi?
Il ne cherche plus de réponses.
L’important maintenant?
Il boit de l’eau, marche librement et regarde le soleil en face sans cligner de l’œil. Peut regarder sa mère dans les yeux, ses enfants aussi.
Il peut aussi te faire rougir les joues et te faire soupirer un peu.
Te faire oublier l’inoubliable…
Ce qui n’est pas peu dire…

16 janvier 2013

de la théorie à la pratique... ou du rêve à la réalité... ou encore de la jeunesse à la vieillesse!


Un jour on étudie par passion ou par obligation. On s’offre le luxe de refaire le monde tout autour d’un café, d’un verre de vin ou encore assis par terre sur l’herbe, par un bel après midi de printemps! Quand on est jeune, on a tout notre temps et des idéaux plein les poches, des idéaux qui illuminent le regard et donnent des ailes.
Et la vie s’en mêle…
Laisser sa trace...
Je regarde (merci Facebook), ce que l’on est devenu. Je trouve pour la plupart, que nous sommes des gens beaux et intéressants, mais avons-nous vraiment travaillé à changer le monde?
Certes le monde a changé, mais nous n’avons pas été des artisans très puissants dans cette mouvance. Si c’était le cas, le monde ne ressemblerait pas à ça!
C’est comme si le monde avait changé sans nous.
Quoique…
Je vois certaines personnes qui sont devenus artistes, humoristes, chanteurs, pianistes. Quelque part, avec l’art on change le monde. Gaudi a vraisemblablement changé la face de Barcelone par sa vision!
Je constate que certains d’entre nous sont des personnes inspirantes, qui ont pris le bonheur à bras le corps.
Qui font ce qu’ils aiment, qui savent accepter tous les risques, toutes les embûches, tous les défis que leur passion a mis sur leur route.
Certaines personnes n’ont pas changé. D’autres sont en mouvance constante.
Et il y a moi.
Moi qui comme bien d’autres, s’est laissé portée par le courant de la vie. Faisant des enfants, sans trop me poser de questions, les éduquant du mieux que je le pouvais, les appuyant dans leurs découvertes, les poussant vers les ballons de soccer tandis qu’ils cueillaient des fleurs sur le terrain, les habillant en maillot de bain pour leur apprendre à nager, en riant avec eux en bricolant avec du jello…
Et ils ont grandis.
Et je vieillis…
Du monde, je n’ai réussis qu’à changer le mien. Et à l’embellir de la présence de mes deux trésors. Je ne laisse de traces derrière moi que ces enfants. C’est déjà beaucoup je sais. Mais tellement loin de mes rêves d’adolescente.
Hier j’étais au café avec mon homme. Une bande de jeunes, même pas 20 ans, refaisant le monde, avec des affirmations grosses comme un bouton sur le nez. Des discours lourds comme des éléphants. Leur assurance et leur arrogance surtout, m’a rappelé qu’on a toujours raison à cet âge. C’est le temps de l’affirmation. Les nuances viendront plus tard. Quand la vie rentrera un peu plus fort par les pores de leur jolie peau.
La différence entre moi à cet âge et eux?
La désillusion je dirais.
Ces jeunes au café, disaient combien il est égoïste de vouloir des enfants. Selon eux les parents faisaient des enfants pour inculquer leurs valeurs et leurs visions du monde, sans appel, sans discussions. Sans nuances. Ils se disaient aussi que le Québec est mort, que la littérature ici ne servait à rien (entendre ici que personne ne peut en vivre décemment).
Moi à cet âge, tout partait du Québec et tout devait tourner autour. Je me sentais partie intégrale de cette société. Je rêvais de faire de cette province un pays prospère, remplit d’enfants et remplie d’entraide. J’étais une utopiste qui rêvait en français et je voulais qu’il en soit ainsi pour des siècles et des siècles…
Quoiqu’en bonne « X » de mon époque, j’avais peu d’illusions sur la suite du monde. Je ne pensais même pas me rendre à 30 ans, alors m’imaginer à 41! Pffff!
Je les écoutais parler de moins en moins discrètement. Riais de plus en plus ouvertement devant leurs jugements et surtout sur leur façon si assurée d’émettre des opinions. Ils m’ont vu. M’ont probablement trouvé bien vieille, me suis effectivement sentie bien vieille.
Le monde est à eux maintenant.
Il est aussi à moi… Je suis la génération avant eux. Ce sont eux qui vont me soigner quand je serai une vieille dame. Mais en attendant, il me reste bien des années, à jouer à « l’égoïste » et à essayer de transmettre mes valeurs. Là où ils se trompent… C’est que je ne le fais pas seulement avec mes enfants, mais dans chacun de mes gestes quotidiens. Parce que bien qu’ils parlaient fort de la mort de la littérature, de leur ferme intention de ne pas procréer, de leur triste bilan du monde… Ils étaient eux aussi, bien au chaud au café. Comme moi il y a une vingtaine d’années.
Parce que la vie on peut bien l’inventer et en parler…
Elle ne devient réelle et on ne la change qu’en se bougeant les fesses dehors. Qu’en usant nos semelles au travail, aux loisirs. On ne se forme les désirs qu’en jouant la séduction…
Parce qu’il faut sortir de la théorie pour se mettre à la pratique…
Et c’est aussi pour ça, que je n’ai pas peur pour les générations futures…
Parce qu’avec certaines pratiques… viennent aussi les enfants!
;)

11 janvier 2013

Finalement...

... On a beau pester le lundi matin... On arrive au vendredi en même temps que tous les autres. On va acheter du vin et on mange des bouchées et on passe du bon temps entre amis.
...
Finalement la fin de semaine arrive et le temps d'avoir du temps avec.
Je vous en souhaite une bonne.
Avec les gens que vous aimez.
Avec du temps de qualité.
Avec des activités qui vous rend beaux et qui vous font sourire!
Que vos yeux brillent de mille feux!
...

10 janvier 2013

Heureusement pas toutes les secondes...

- « La fin du monde n’était pas prévue en 2012? »
- « La fin du monde c’est à chaque seconde qu’elle se passe, on est simplement heureux que ça ne nous touche pas toutes les fois… »

Quoi dire de plus?
Je cherche depuis mardi une suite logique à ces deux phrases, la dernière prononcée par moi-même à une collègue qui me disait trouver difficile le retour au travail. Elle doit dans deux écoles où elle est animatrice, faire face à des drames humains intenses! Le meurtre qui a été largement médiatisé la mort de cette jeune femme, qui est la mère d’un grand garçon de 5e année dans une école et dans l’autre, la disparition d’un copain de maternelle, mort dans un accident de voiture avec toute sa famille entre Noël et le premier jour de l’année.
Comment expliquer l’inexplicable aux plus vieux, comment accueillir ce grand garçon quand il reviendra à l’école? Comment bien préparer ses amis et les adultes autour, afin que ça se fasse en douceur et sans trop de questionnements?
Comment remplir le vide laissé par le petit à la maternelle, comment expliquer que non, plus personne n’habitera la maison des voisins?
Deux écoles, deux poches pleines de peine et de questions! 
Des professionnels compétents, des enseignants tout autant, des directions, des secrétaires et des enfants. Des petits, des moyens et des grands… Ici de mon bureau, on s’occupe du contrôle de dommages, mais j’oubliais, jusqu’à ce que je parle à cette collègue, que des humains y sont directement reliés. C’est ce qui est troublant lorsqu’on vit et travaille dans une bureaucratie. On vit en vase clos. On est témoins, mais on ne touche directement à l'humain! Même si on sait que si on ne fait pas notre travail, ce seront eux, qui en pâtiront!
Alors oui.
On est tous très heureux que les fins du monde ne nous touchent pas personnellement toutes les fois.
C’est pour ça que je vous mets quelques photos de feux d’artifice, parce que là où il fait noir, il est bon d’ouvrir la lumière!









07 janvier 2013

Zone de confort éjectable dans trois, deux, un....


Voilà c’est fait.
C’est terminé.
Le temps des fêtes 2012 est derrière nous.
La nouvelle année tout en avant!
Bien des projets, bien des défis m’attendent.
Dont un retour aux études. Terminer un parcours abandonné il y a longtemps. Pas dans le même champ d’étude, mais avoir enfin un papier qui ouvrira des portes fermées jusqu’à maintenant.
C’est excitant.
J’ai des livres à lire aussi en 2013.
Le principe de Peter notamment.
Ce petit livre qui a fait école et qui parle du degré d’incompétence que l’on doit atteindre un jour ou l’autre, afin de pouvoir s’élever et avancer dans toutes les sphères de notre vie.
Je connais bien le sentiment au niveau parental.
Quand on pense qu’on n’en peut plus, qu’on ne comprend plus rien et qu’on est une mauvaise mère… Puis on réalise que finalement on adoucit certaines rigidités, on raffermi quelques mollesses au passage et que finalement… On n’est pas si mal.
Il y longtemps que je ne me suis pas sentie « challengé » dans la vie et en ce moment c’est ce qu’il m’arrive. C’est avec un peu de frustration que je constate que je me fais piquer les fesses de l’orgueil dans le domaine de la photo. Je n’arrive pas à monter l’échelon supplémentaire qui me rendrait satisfaite de mes clichés. Je me trouve ordinaire. Dans la moyenne. (Ici, n’allez pas croire que je vais à la chasse aux compliments… Ça n’a rien à voir avec la perception des autres, mais bien la mienne, vis-à-vis ce que je souhaite obtenir comme résultat). Mes photos sont bonnes je trouve, mais je voudrais monter un échelon ou même deux de plus. Pour ce faire, il me faudra de la pratique et aussi plus de techniques. Et voilà où le bât blesse. Je suis une instinctive… et la technique je me dis trop souvent qu’elle va venir à moi, sans moi!
Ha!
Pour m’aider dans ma tâche je participe à un défi bimensuel pour moi (pour d’autres c’est toutes les semaines), sur 4 thèmes : de janvier à mars : Lignes directrices, d’avril à juin : à la manière de…, juillet à septembre : Miksang, octobre à décembre : contrastes et textures en noir et blanc… Vous pourrez suivre si vous le désirez, et ce, sans faire partie du groupe ni de mes amis Facebook, ce projet sur Facebook en cherchant le groupe : Projet 4S Project.
Je suis déjà intimidée par les photos du groupe qui font le projet en 52 photos! Ouf. Mais je pense qu’il sera bon pour moi, d’explorer hors des sentiers battus.
...





04 janvier 2013

Pinterest et autres futilités....

Au départ ce n'était qu'une bulle pour échanger des recettes avec une amie.
Ensuite?
La piqûre je vous dis!
Des images comme appâts qui mènent vers des sites réellement intéressants!
Pas d'obligations d'avoir des amis ou des gens qui nous suivent et voguer au gré des couleurs et des envies du moment!
J'adore!
Je découvre des artistes photographes de partout dans le monde et je découvre des mondes inconnus de moi jusqu'à présent.
Je dois l'avouer.
Je suis accro!
...
Comme c'est bon être en vacances!
Ne pas penser à rien d'autres qu'aux bonheurs et à la farniente!
J'en avais tellement besoin!
Jouer au Scrabble, aux aventuriers du rail (si vous avez des enfants ou pas... c'est un jeu pas mal intéressant), Carcassonne.
Écouter The band of brothers et aimer ça.
Avoir le temps de lire toute La Presse!
Avoir le temps de vous lire et lire toutes ces belles choses qui me tombent sous la main.
Bon...
Allez.
Je pars écouter un film de filles!
Yé!
Bonne journée!



03 janvier 2013

Ouf!

Depuis ma fête il n'y a que depuis le 30 décembre que la vie semble vouloir devenir plus relax, plus douce.
J'ai couru, certes avec plaisir, dans une roue folle de confection de cadeaux délicieux à manger, d'emballage de cadeaux achetés et le soin apporté à ma grand-mère et à son déménagement.
Ensuite il y a eu Noël et la déferlante de fêtes et de jeux. De gens à voir et de fatigue habituelle de la fin d'année.
Habituellement je reste assez zen devant cette déferlante, mais cette année, pour une raison encore inconnue de ma pleine conscience, je me suis mise à tourbillonner en pensant que rien ne serait assez pour personne. Paniquée à toutes les fois que je me trouvais dans une boutique ou encore devant les fourneaux.

J'ai eu du plaisirs à cuisiner et à magasiner, mais c'est après, dans mon lit le soir, quand tout était éteint que le doute m'envahissait... Et si ce n'était pas assez...?


Je pressentais que je serais tellement choyée!
Je voulais donner le change...
Ouf!
Que d'angoisses et de déplaisirs.
Pour finalement réaliser que bien que j'ai été immensément choyée, j'avais moi aussi réussie à combler d'attentions les gens que j'aime. À ma façon!
Le prix est trop cher payé en énergies je trouve de tourner dans cette roue, comme je l'ai fait cette année!
...
On avait décidé toute la tribu dès novembre que nous n'avions besoin de rien et que de ce fait, puisque nous nous étions rendu à ce stade de notre vie sans jeux vidéos, que nous demandions cela au "père-noël".
Les ados étaient très heureux et ne savaient de toutes façons pas quoi demander, n'ayant pas de besoins particulièrement non comblés. Nous étions contents nous aussi, de pouvoir se dire que nous allions partager ce plaisir refusé longtemps, avec eux. 
Ensemble nous avons décidé d'acheter le tout usagé, afin de respecter nos valeurs d'écologie et de non-gaspillage éhonté.
J'étais pas mal fière de nos enfants!
Finalement...
C'est de moi que je suis le moins fière.
Je n'ai pas respecté nos engagements!
C'est moi qui me suis mise à acheter plein de petits trucs inutiles et jolis pour tous et chacun. 
Comme si la devise des cartes de crédits majeures m'étaient entrées dans le cerveau bien malgré moi  : "il y a l'amour de nos proches et le temps qu'on passe avec eux... Pour tout le reste il y a Visa-Master-Card... et autre"
Soupirs!
Je vais devoir apprendre à respirer, à faire confiance et à respecter mes engagements et mes valeurs.
Je veux aussi apprendre que less is more...
...
Bien sûr, les enfants et chéri sont contents de leurs présents. Mes parents aussi. et moi? Moi, je flotte depuis Noël, en sachant que je vais aller manger au restaurant qui est mon fantasme ultime depuis au moins 15 ans. Jamais je n'ai pu penser qu'un jour j'aurais la chance de m'installer à la table la plus délicieuse de Montréal.
Le Toqué
Jamais j'aurais eu l'audace de sortir tout cet argent pour un seul repas! J'en avais le désir, mais je trouvais que les ressources nécessaires pour combler cette envie étaient injustifiables aux yeux des mes responsabilités. Mais là... C'est un cadeau! Ouf. Je me réveille la nuit pour jubiler intérieurement!!!
Je vais manger au Toqué!
Je me réserve cette sortie pour le printemps qui vient, quand tous les cerisiers seront en fleurs et que la lumière du jour s'éteindra plus tard dans la nuit...
Pour festoyer en même temps que la nature!
...
Mon bilan émotif de la période des fêtes, n'est pas des plus positif, parce que je m'en suis trop mis sur les épaules et mon coeur a pleuré trop souvent la peur de ne pas être à la hauteur.
Je réalise aujourd'hui, que l'important c'est d'être ensemble, en santé et heureux d'être rassemblés. Combien se sont réunies sans plaisirs et dans l'obligation?
Je vais entrer cette expérience dans ma boîte à souvenirs...
Afin l'an prochain, de ne pas entrer dans ce piège qui me fait trop mal dormir et me rend anxieuse!
Qui enlève un peu de la magie de Noël que j'aime tant!
...
Heureusement après Noël il y a cette période d'accalmie et de plein air. Cette période où en amoureux on reprend notre souffle et où on se murmure à l'oreille en se tenant la main, tout le plaisir d'être ensemble et des choix que l'on fait.
Je sais que je peux parfois trébucher et qu'une main sera tendue vers moi, pour m'aider à me relever!
Maintenant?
Maintenant je veux profiter de l'hiver qui pique les joues, qui donne envie de manger de la soupe et où les mésanges viennent manger dans nos mains.
je veux profiter de la brillance de la neige dans mes yeux et rire des anges que l'on fait dans la neige!
Et vous?
Votre bilan des fêtes?
Vous vous en êtes bien sortis?


01 janvier 2013

2013

Quelle lumière ce matin pour célébrer le nouvel an!
Le soleil joue avec les draps blanc et sur le nez de mon amoureux.
Ce mix emplit la pièce de ses notes douces et envoûtantes.
Pendant qu'il lit, moi j'écris.
...
Hier c'était la fête à l'hôtel où nous logeons... Nous avons plutôt décidé de faire ça juste entre nous, tranquilles. Nous aimons profiter du fait que les enfants sont avec leurs autres parents, pour se centrer sur nous deux. Nous faisons contre mauvaise fortune très bon coeur! Profitant de ces instants de calme après les fêtes, nous reconnectons avec ce qui fait l'essence de notre union. Ça fait un bien immense.
Habituellement à cette heure, notre bilan de l'année terminée est faite. Pas cette année. Nous avons préféré aller nager, faire de la photo et boire du mousseux...
...
Je profite de cet instant calme, lumineux et doux pour vous souhaiter à vous, qui venez ici une année remplie d'amour. Remplie de lumière et de douceurs. Je souhaites que l'imagination débordante qui vous habite aidera à rendre votre vie agréable et remplie de délires souriants! Je vous souhaite de la santé. La vraie. Celle qui donne des ailes et emplit le corps d'énergie. Je vous souhaite aussi d'aimer et de l'être en retour. J'espère que les aspérités du quotidien n'enlèveront pas votre joie de vivre. Je vous souhaite en fait, ce qui vous fera du bien et plaisir!
Que 2013 soit rempli de bonheurs. Petits et grands!
J'en profite pour faire une envolée de bisous cybernétiques, de moi jusqu'à vous.
Bonne année!
xx