Une carte postale trône au milieu de mon babillard derrière mon poste de travail au bureau. C’est un hamac tendu entre deux piliers au-dessus de la mer, avec écrit dans le ciel : « Avez-vous pris votre 60 secondes… à toutes les heures? » Une invitation à prendre soin de nous au travail toutes les 60 minutes…
Je me pose la question suivante…
Si on a pris plusieurs heures par semaine pendant le dernier été, dans un hamac à caresser notre chat, à lire un bon livre ou encore à rêvasser sous les arbres… Est-ce que ça compte dans tout le temps que l’on doit prendre pour avoir soin de nous-mêmes tout au long de l’année?
Ou bien est-ce que détentes d’été et de vacances font du bien à l’âme, au corps et à l’esprit, mais ne se cumulent pas au fil des jours, des semaines et des mois qui suivent? Car il semble que je sois bien loin de m’en sentir rassasiée, je m’en sens plutôt avide, gourmande et insatiable… Je veux encore et encore gratter le bedon de mon chat, caresser le dos de mon amoureux, câliner les enfants tout en me faisant du bien aussi.
Les prochaines vacances, privilégiée que je suis, sont à Noël. Deux grandes semaines pour me faire et nous faire du bien! Deux semaines à déambuler en pyjama… De la chambre au boudoir pour écouter un film… ou deux… Deux semaines pour jouer dehors dans la neige (on se croise les doigts pour qu’il y en ait…). Deux semaines pour allonger les cafés, pour sentir le sapin qui embaume la maison. Deux semaines pour avoir du temps de prendre le temps!
En attendant, je repense à l’été qui vient de passer. Je repense au bord du fleuve, aux baleines, je repense à la détente sur le bord du lac. À notre hamac sous les thuyas, aux oiseaux qui s’y chicanent les meilleures branches. Ça me fait du bien, dans la grisaille de novembre.
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