Je sais, on court tous vers les réjouissances du temps des fêtes,
mais je suis happée ce matin par la triste nouvelle d'une enfant qui retourne à
l'hôpital pour un trouble mental diagnostiqué et traité... Mais pas
assez bien apparemment.
Cette semaine et depuis vendredi dernier, on parle beaucoup de
maladies mentales qui peuvent tuer. On parle peu par contre de la maladie mentale qui tue à petit feu les gens qui en souffrent et ceux qui vivent avec, ceux qui les aime. La tragédie vécue chez nos voisins du sud et qui a frappé au cœur des enfants d’une communauté amène bien des questions.
Pas que sur les armes à feu. Mais aussi sur les troubles d'humeur,
des désordres mentaux et sur les maladies insidieuses qui sont le cancer de l’âme
et souvent mal traités et mal diagnostiqués. Les troubles du comportement, les
troubles de personnalités et les difficultés d’attachement. Combien de personnes
souffriront de l’alcoolisme d’un parent, de la toxicomanie d’un autre ou encore
d’un/e colérique qui décide que la réunion familiale est le bon moment et le
lieu pour régler des litiges? Combien de personnes pleureront un être cher et
vivront cette période dans la dépression post-mortalité?
Pour ces personnes, bien souvent, ce temps de l’année ravive des
blessures profondes et ancre des comportements néfastes pour eux et les gens
qui les entourent. Je suis sensible, mais démunie devant ce constat.
Que puis-je faire? Que puis-je changer pour tendre la main?
Que puis-je offrir moi petit grain de sable dans cette société qui semble parfois beaucoup trop grande pour moi?
Que puis-je offrir moi petit grain de sable dans cette société qui semble parfois beaucoup trop grande pour moi?
Ce matin je suis triste et sensible à cette petite, que j’aime, qui retourne apprendre à vivre avec la chimie de son
cerveau, cette chimie qui lui apporte tant de créativité et de bonnes idées.
Mais pas que.
Cette chimie qui trace des lignes si fines entre le réel et l’irréel, qu’il devient pour elle, difficile d’en faire la distinction.
Comme je voudrais devenir fée des étoiles et transformer les misères en possibles, changer les larmes en flocons, afin d’en faire des monstres de neige que l’on peut détruire en riant. Je voudrais être magicienne pour offrir des lapins rieurs sortis de mon chapeau de laine, et des fleurs brillantes de mes manches bouffantes.
Cette chimie qui trace des lignes si fines entre le réel et l’irréel, qu’il devient pour elle, difficile d’en faire la distinction.
Comme je voudrais devenir fée des étoiles et transformer les misères en possibles, changer les larmes en flocons, afin d’en faire des monstres de neige que l’on peut détruire en riant. Je voudrais être magicienne pour offrir des lapins rieurs sortis de mon chapeau de laine, et des fleurs brillantes de mes manches bouffantes.
Je souhaite vivement que les recherches se développent aussi pour
mieux comprendre et traiter les personnes qui vivent avec des problématiques de
santé mentale. Je souhaite pour 2013 que les préjugés tombent et qu’on puisse
en parler sans honte, sans jugements et avec ouverture. Je souhaite de la paix
de l’âme et d’esprit. Je souhaite de tout mon cœur que chaque personne trouve
un ange sur son chemin afin d’illuminer ce temps des fêtes!