22 février 2012

Colère

« La colère est comme une avalanche qui se brise sur ce qu’elle brise. » (Sénèque)

« La colère est une courte folie. »
(Horace)



Elle gronde parfois comme le tonnerre au loin.
Elle peut être fulgurante comme l’éclair ou encore latente comme un gros nimbus rempli d’orages à venir.
Elle peut nous enliser ou encore agir comme un moteur et nous propulser.
La colère.
Je m’y attarde de plus en plus et j’essaie de découvrir les racines de la colère. Celle qui m’habite, mais aussi celle qui se présente chez les gens que j’aime.
On dit qu’elle attache comme chaînes aux pieds aux situations ou encore aux personnes qui nous ont fait mal. On dit aussi qu’une colère mal exprimée peut nuire aux gens qui la portent. Bien plus en fait qu’à ceux vers qui elle est dirigée. (Je parle ici bien sûr, de la colère qui ne bat et ne tue personne… Ce genre de colère me rend si perplexe que j’arrive encore moins bien à savoir d’où elle sort, où elle naît et pourquoi et surtout comment elle arrive à maturité assez… Pour être aussi excessive!)
La colère c’est laid. Dans la vie en société, elle est très mal reçue.
La colère rouge, le regard noir, être « bleu marin »!
Toutes des couleurs franches, sans nuances.
La colère en manque souvent beaucoup!
Et pourtant!
Je pense que l’on devrait « s’encolérer » plus souvent. Faire fi des conventions et briser certains tabous, se mettre en colère pour que la bêtise cesse d’exister!
Comment faire?
Je pose la question… 

3 commentaires:

Nanou La Terre a dit…

Une colère bien dirigée, celle qui fait qu'on peut ensuite se sentir bien, celle qui ne fait dommage ni à autrui, ni à moi, celle qui doit sortir... Il m'est arrivé à plusieurs reprises de m,enfermer volontairement alors que j'étais certaine que j'étais seule et de "fesser" à grands coups de poing, de toutes mes forces dans les oreillers.Je ne raconterai pas ici ce que je m'imaginais ni vers qui cela était dirigé... L'imagination ça n'a jamais tué personne, mais, je peux dire qu'après, j'éprouvais un grand soulagement. La colère ne peut demeurer à l'intérieur, elle doit s'exprimer, par des mots, des cris, enfin, je crois...

Pierre F. a dit…

Il m'arrive de pratiquer le "cri primal", quand je suis seul en voiture. C'est libérateur!

Quand je suis dans un endroit public, j'exprimerai alors ma colère comme une baleine. Je prend un grand respir et en expirant, j'imagine la colère qui sort en geyser du sommet de ma tête. L'idée est toujours la même: Ne pas la garder en soi et ne pas la jeter au visage de l'autre.

La colère m'apprend toujours beaucoup sur moi-même, parce qu'elle est en lien direct avec mes sentiments profonds, l'estime de soi, les valeurs fondamentales, les peurs, etc.

Unknown a dit…

Je ne suis pas capable de faire le cri primal... Je me trouve nouille quand je fais ça.
Il faut d'ailleurs que j'apprivoise la colère...
c'est un travail de longue haleine je pense! Merci de vos conseils. Je vais tenter d'en faire et j'aime ça vous voir chez nous! ;-)