Je sors d’une époque sombre. Ceux qui me lisent le
savent. Peut-être même que j’ai fais fuir quelques personnes. Car je ne connais
pas tellement de gens qui aiment le malheur. On se gorge au bonheur. Le malheur
et les mauvaises nouvelles sont tellement tout autour de nous, qu’on ne vient
pas lire un blogue pour en sortir encore plus meurtri… non?
Dans cette période sombre, j’ai dû faire le deuil de
personnes qui étaient très importantes pour moi, car elles étaient néfastes.
Néfastes au point où je me suis perdue, perdue en leur laissant les clés de ma
maison, de mon cœur et de toute ma confiance. Je sais que leurs actes
proviennent d’un grand mal qui les ronge, mais expliquer n’est pas excuser. Je
n’ai pas envie de pardon, je n’ai plus envie d’offrir mon cœur sur un plateau d’argent
à quiconque a envie de le piétiner.
Bien sûr, il y a eu des piétinements bien plus subtils
que d’autres, mais quand on opère un changement d’attitude dans notre vie, on
devient drastique, on est vigilant… En tout cas, moi. Je ne sais pas pour vous.
Je commence par contre à mieux comprendre les leçons
des gens à qui j’ai montré la porte. Car je le pense pour vrai, chacun est
porteur de leçons et c’est intéressant de voir les écueils sous cet angle plus positifs.
Ça n’empêche pas parfois de vouloir se lécher le bobo, mais ça permet d’évoluer
et de mieux choisir par la suite. J’ai toujours dit et cru profondément que l’enseignement,
l’éducation étaient la base de la société humaine. J’ai toujours prôné l’éducation
comme vecteur de mouvements sociaux importants. Ce que je voyais comme une
globalité, je le vois maintenant à mon échelle (pas bien haute… j’ai le
vertige!)
Si chaque personne qui entre dans notre vie est là pour
une raison, j’ai beaucoup appris par la négative dans les dernières années. J’entame
mes années positives, je le ressens tout au fond de moi, tout autant que je l’appelle.
Je veux apprendre dans la douceur de l’autre, dans l’ouverture de l’autre et
dans la joie de l’autre…
Parce que j’ai appris à me faire respecter, à ne plus
accepter l’inacceptable, à être ouverte sans nécessairement tout offrir, je
pense que je suis sur la bonne voie.
Je profite donc de cette tribune pour vous remercier de
ces enseignements. Je délie les chaînes de la colère qui me relient à vous et
je tricote dans une laine douce et accueillante de nouvelles amitiés et je
repasse avec douceur les anciennes.
Parce que l’amitié tout comme l’amour c’est exponentiel,
ça ne rétrécit pas au lavage de la vie, ça s’étire, ça s’expansionne, ça nous
grandit aussi! (tout en nous rendant plus beau!)
Alors ici je dis, MERCI!
2 commentaires:
Merci à toi... <3
Isabelle
Ceux qui ne nous choisissent pas sont ceux qui manquent l'extraordinaire. Il faut leur ouvrir la porte et le coeur quand même, d'une certaine façon, et notre âme se chargera de la refermer. Et on en sortira grandie.
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