Entrer à l’intérieur de soi est une aventure passionnante et
exigeante.
Je me pratique à la pleine conscience dès que j’y pense et
franchement… Je trouve ça d’une exigence sans nom.
Premièrement, je constate que même lorsque je lis, mes
pensées tout en lisant les mots du livre, partent vers des sujets hors propos,
et je réfléchis à des situations qui n’ont rien à voir avec le sens des phrases
lues. Ce qui donne une compréhension du livre ambiguë… Je dois alors m’appliquer
avec force et douceur (oui, ça se peut!) à bien lire les mots et à ne penser qu’à
eux.
Même chose lorsque je mange… Parfois après deux bouchées je
n’ai plus faim. Si je suis consciente de ce fait, et que je sache que je devrais arrêter de manger. Je n'y arrive pas. Je continue, parce que vraiment la pleine conscience
a beau me parler de moi, moi je me conforme à 44 années d’apprentissages
devant mon assiette! (La terminer, manger mes légumes au moins, avoir la rage
de manger toutes mes pâtes que j’adore… Me dire que j’aurai faim dans moins d’une
heure -alors continuer de manger-, etc.)
Le pire c’est quand je suis avec quelqu’un… La pleine
conscience est difficile. Parce que je me mets en mode « éponge », et
ce, sans le choisir. Je deviens alors une boule d’émotions qui ne m’appartiennent
pas tout à fait et j’ai de la difficulté à me concentrer sur les mots de la
personne avec qui j’ai choisi de passer du temps. Si en plus y’a du va-et-vient
tout près… Ah lala!
Ce qui est bien, c’est que maintenant j’en suis consciente.
Ce qui achoppe c’est que je ne sais pas trop comment faire
pour être vraiment présente. Je sais que je dois juste constater et accepter.
L’acceptation est le plus difficile des apprentissages pour moi.
L’acceptation est le plus difficile des apprentissages pour moi.
Accepter que je n’agisse pas en toute
perfection, accepter que le chemin puisse être long pour atteindre un but fixé.
Accepter, m’ouvrir et respirer
Voici mes mantras du moment...
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