Le brasier |
(On dit que c'est la religion, mais j'aimerais plutôt qu'on dise que ce sont les malades d'une religion. Pour connaître des gens religieux de cette confession et même de d'autres, je peux affirmer que les gens qui tuent au nom d’Allah, n'ont rien à voir avec les religieux du monde entier!)
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Ce matin j'ai entendu à la radio que la mère du tueur qui a sévit hier, a écrit sur Twitter qu'elle pleurait pour les morts, mais pas pour son fils.
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Et si ça avait été mon enfant qui avait pris un fusil, qui était allé sur la colline Parlementaire?
Et si c'était moi qui avait vécu tout ce que cette mère a vécu avec lui.
Est-ce que ma sévérité aurait été telle?
Mon premier réflexe a été de juger son amour pour lui.
Puis, une seconde plus tard, j'ai compris que sa peine était telle, qu'elle ne reconnaissait certainement pas le fils qu'elle a vu s'empiffrer de gâteau au chocolat à ses anniversaires, elle ne doit pas être capable de faire du sens entre l'enfant qui récoltait des vers de terre sous les roches après la pluie, de cet homme au fusil de chasse, malade probablement.
Mon coeur de mère comprend qu'aujourd'hui elle soit incapable de pleurer son fils. Peut-être a-t-elle pleuré pendant des années en le regardant s'engouffrer dans ce tunnel noir de la violence.
Aujourd'hui, il doit être difficile de se reconnaître en lui, de trouver une parcelle d'elle-même dans cet enfant devenu un homme.
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Je n'ose imaginer et j'arrive à peine à concevoir l'immensité de sa douleur, de sa colère et peut-être de sa culpabilité (les mères sont toujours coupables, n'est-ce pas?)...
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Ce matin elle ne pleure peut-être pas son fils.
Mais moi, j'ai les yeux humides juste à penser à ce qu'elle doit ressentir et à toute la souffrance qui habite les gens qui vivent de telles tragédies!
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(Je ne minimise en rien la douleur et la peine des parents, des proches de victimes de ces hommes... J'ai simplement été touchée par cette phrase de la mère, qui est elle aussi une victime collatérale des événements...)
1 commentaire:
Comme toi, j'ai tellement de compassion pour ces parents qui je n'en doute pas, ont fait de leur mieux avec leur enfant alors que celui ci dérape un beau matin, emporté par un combat qui ne lui était pas destiné. J'ai un fils aussi et je puis assurer que même si on fait de notre mieux, on ne sait jamais de quoi sera fait l'avenir de notre enfant.
Marie
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