15 juillet 2011

Oui! L'été!!!

Les hivers sont longs.
Les printemps aussi. Surtout lorsqu’ils ne ressemblent à rien, ni au printemps. Ni à l’hiver, ni même à l’automne!
Et puis, paf!
On se réveille et c’est l’été!
Le soleil qui brille, le hamac qui balance au gré du vent.
Les geais bleus qui grincent leur territoire, le cardinal tout en haut de l’arbre qui chante haut et fort pour sa belle… Et l’énergie qui remonte doucement la pente de ce long hiver bien trop rude.

La vie qui roule sa bosse m’a laissé quelques bleus. Sur le corps, mais surtout à l’âme et au cœur. Je dois apprendre et grandir cette année. Je m’étais fait une fête de la vivre et finalement la fête était bien plus dans ma tête que dans la réalité. J’écoute trop de films hollywoodiens… Je deviens rêveuse à force! C’est fou comme je croyais que l’arrimage des deux familles se ferait en douceur! Hihi! C’est beau tout de même toute cette candeur face à la vie. Je me dis que sans elle, on ne se lancerait pas autant! Au fond sans cette belle naïveté, sans cette « fraîcheur » face à la vie, je serais restée bien calée dans mon fauteuil confortable de mon ancienne vie. (Oui, il y a du confort à rester dans quelque chose qui ne nous convient pas. On connaît l’inconfort, on n’a plus besoin de s’y habituer… On y est moulé. Et après tout. Il existe des inconforts bien pires que celui que j’ai quitté. C’était un inconfort sommes toutes très peu exigeant!) Si je n’avais pas cru une seconde que ce serait facile, eh bien! Ma vie serait fort différente! Et cela, pour moi, n’est nullement envisageable! Tous les matins je choisis celle que je vis, avec le sourire, un café à la main et le journal devant moi ou devant lui… On est si mignons à se lire les articles à tour de rôle (pour quel ‘autre puisse manger pendant ce temps…). Une façon bien géniale de débuter des journées qui seront denses.

Ma fille est définitivement partie vivre sa vie en appartement! Ça y est. L’oisillon est sorti du nid. Tous les intervenants me le conseillaient, mais moi j’avais une peur horrible des conséquences. J’ai encore cette peur sourde en moi, mais toutes les fois que je la vois, maintenant je ne vois plus ses limites de femme borderline, je tente de passer que du bon temps avec elle. Les sujets délicats ne sont abordés que si elle en fait mention! Pour l’instant ces instants sont très limités dans la durée et dans la fréquence, mais je sais que dès qu’elle ira mieux, elle viendra me présenter son joli visage souriant plus souvent! Elle est comme ça ma Lo, fière et orgueilleuse. Et je sais maintenant qu’elle est au courant de mon amour pour elle. Je suis sortie du cercle infernal de la culpabilité. À quoi ça sert de savoir si c’est génétique, de la faute de son père ou de moi ou des deux ou de… de Pluton qui était dans l’ascendance de Mars quand elle est née? Elle n’est pas que douleurs que TPL, elle est aussi rêves, désirs, sourires et aspirations! Je me concentre maintenant sur ces aspects. Ne lui dites par contre pas… Ça pourrait la troubler… Mais je m’ennuie terriblement d’elle.

Mon Oli s’affranchit avec le temps. Il a presque 16 ans et je le vois encore tout petit. Difficile pour moi de lui faire de l’espace de jeune homme. Il est très sympathique drôle et adolescent! Il peut souffler le chaud et le froid dans la même seconde et ensuite venir chercher un calin avant de s’en aller en soupirant que je serre trop fort!

La belle rousse et Mamie ont aussi vécues un hiver de force. Ouf! En espérant que ce qui s’amène soit plus doux. Moins de houle! Pas évident de faire la place à la belle mère, sa famille aussi, quand en plus on vit des difficultés avec sa propre mère. Difficile de faire sa place comme femme, amie, belle-mère avec tout ce que ça demande d’autorité, de douceur et en ouverture. Comme les crises n’arrivent que très rarement seules… Il a fallu gérer la leur en plus de ce tourbillon de vie qu’est… eh bien la vie!!!

Je suis heureuse de revoir le soleil. Heureuse de sentir que je vais pouvoir recommencer à respirer un peu. J’ai appris que la vie de famille, recomposée en tribu ou dite naturelle, a des hauts et des bas. Qu’on doit juste s’y amuser et être attentif à ne pas oublier que tout ça, on l’a choisi espéré et rêvé, qu’on est responsable d’en faire le service après-vente, et qu’on est responsable de sa viabilité. Ce n’est pas tout de taper du pied pour que rêve devienne réalité. Il faut se mettre au boulot.

Tout en sifflotant, en chantant… et parfois oui, on y a droit… en maugréant!!!!

Je vous laisse sur quelques images de début d’été…

Petits bleuets tout frippés...

bleuts en devenir...




Je reviens bien vite.


Car là, je suis en vacances et que je vais trouver du temps pour venir y jaser!


Bon été!!

4 commentaires:

Les réflecteurs a dit…

Ça compte pas vraiment comme un commentaire, mais je voulais simplement dire "Je t'aime".
Foglia aurait dit de ce blog qu'il "est con"....
Non non!
Il n'est pas con du tout, ce blog...
Mais Foglia, c'est Foglia.
C'est comme ça.
Nos photos s'améliorent à chaque fois. C'est encourageant.
Te lire me laisse sur ma faim, j'en voudrais plus.
N'arrête jamais d'écrire.
Tu m'en donne l'envie aussi.
Hâte d'être en vacance avec toi.
Pour teinter ta vie, y ajouter mes couleurs, et savourer les tiennes.
XXX

Nanou La Terre a dit…

Comme je comprends et sens ce que tu racontes sur ta fille. Il faut tellement ça au fond. Ce détachement ne veut pas dire qu'on s'en éloigne mais qu'on décide une fois pour tout de leur faire confiance. Et, lorsqu'ils le sentent vraiment, rien n'est plus pareil...
Merci de me le rappeler xxx

Nanou La Terre a dit…

Coucou Laluna,
on t'a perdu?

Unknown a dit…

je suis là nanou... je te lis religieusement.
très drôle ton histoire avec ton amoureux... Je m'y suis retrouvée un brin!
bonne soirée.