17 octobre 2013

La vie nous parle et on n'arrive pas à comprendre son message

Toute picotée de rose dans la lumière qui décline...
Avoir un coup dur ce n’est jamais facile.
En surmonter plusieurs en peu d’années, demande une capacité d’adaptation et un rebond hors du commun.
On se retrousse les manches et on continue d’avancer…
On se demande ce que la vie essaie de nous dire.
On se demande si tout ça à un sens et qu’avec un peu de recul on le verra.
On se dit que de se « dévisser la tête » nous aiderait à mieux dormir, mais on sait que ça ne nous aidera pas à mieux nous lever le lendemain matin.
Comme si le poids du ciel pesait lourd sur ses pétales

Le rhum étant un excellent agent de bonne humeur et de relaxation, mais aussi un bon aller simple vers un mal de bloc et la bouche pâteuse!
Encore toute guillerette!
Alors, on regarde dehors et s’accroche aux rayons de soleil qui passent au travers ce qu’il reste de feuilles rouges, on fait ce qu’on aime en loisir et on tombe sur des photos de roses magnifiques, un peu sur leur déclin qu’on n’a pas pris le temps de travailler et on se perd dans notre logiciel qui travaille la lumière et on s’amuse…
Ça met un peu de douceur sur les angoisses et ça fait joli.

Alors, voici.
Offert au beau temps, un modèle pour moi!

15 octobre 2013

Mes bras ne sont pas assez longs pour vous serrer très fort!

Il paraît que l'automne c'est pire que tout.
Il paraît que les gens l'automne sont plus malades et meurt plus.
Je ne sais pas si c'est un mythe, si c'est aussi valide que les accouchements à la pleine lune.
Mais c'est ce qu'on dit.
On dit aussi qu'on est toujours un peu orphelin quand un parent meurt.
...
La mort nous ramène bien souvent à nous.
Nos peurs, nos deuils mal vécus, notre façon de concevoir la vie et ce qu'il en est après.
J'ai vu bien des gens devenir croyants juste avant de mourir. 
S'endormir pour toujours vers le néant doit être quelque chose de bien effrayant!
J'ai connu une mère qui s'est mis à parler aux anges après la mort choisie de sa fille.
Moi même, je fais brûler de l'encens sur l'herbe qui pousse dans les cimetières où sont les gens que j'aime pour toujours...
Je me dis que si ils sont là un peu, ça leur change de l'odeur des pleurs et des prières.
Sinon, je le fais pour moi.
Pour me calmer et me rapprocher d'eux.
Ça me fait penser qu'il y a longtemps que je ne me suis pas arrêté sur la tombe des gens que j'aime.
...
On bâtit notre humanité sur les difficultés qui traversent notre vie paraît-il.
Est-ce que ma cohorte arrive à l'âge où nous deviendrons plus humain?
Moins cyniques, moins "génération X"?
Me semble que ce n'est pas en pleurant ni en enterrant nos morts que nous deviendrons moins "no futur"!
M'enfin.
...
Soyons ensemble, soyons près les uns des autres, supportons-nous dans les moments difficiles et essayons de rire tant que possible. D'être vivants et de le sentir pleinement!
...

10 octobre 2013

Tous sur notre île

http://www.stockvault.net/blog/photography/30-beautiful-solitude-themed-photographs/
Il en va de ma vie comme dans celles des autres, des fluctuations d'humeur, des soubresauts d’atmosphère et des turbulences environnementales.
Nous pilotons notre vie comme des pros, au meilleur de nos connaissances et il arrive parfois que le meilleur de nous-mêmes, ne soit pas assez.

Il faut alors aller demander de l’aide!

Lever la main, s’ouvrir le cœur à l’opinion extérieure et se frotter à l’image de soi qui peut nous être retourné par l’autre à qui on parle.

On peut aussi décider de rester seul et se sentir isolé. 

Pas parce qu’on croit que personne ne peut nous comprendre, mais bien parce que l’on constate que tout le monde dans notre entourage a déjà la coupe bien pleine et que l’espace requis pour partager ce qu’on ressent n’est pas disponible. 

Ne pas prendre la peine de le demander parce qu’on sait que ceux qui nous entourent sont généreux et qu’ils trouveraient du temps… Et que ce temps serait au péril des heures de sommeil qui sont si nécessaires à la survie dans les périodes de grands vents!
Alors, je reste seule avec mes doutes, mes questionnements, mes impressions, mes angoisses aussi. Je constate que mes amis et ma famille font de même. On reste chacun de notre bord de vie, sur nos îles respectives et on fait face à nos tempêtes.

Et quand je dis tempêtes, je ne parle pas seulement des tempêtes qui dévastent, mais bien aussi des tempêtes de joies ou de folies intéressantes.
On besogne chacun de notre côté à bien vivre ce qui nous arrive.
Dans le lot, il y a les deuils, la santé mentale parfois fragile des gens que l’on aime, le démarrage d’entreprise, la prise en charge de parents vieillissants, le manque d’avoir un amour dans sa vie, les enfants qui grandissent, les nouveaux départs, les rénovations, les déceptions, les études… Et je suis certaine que j’en oublie.

On navigue dans nos mers intérieures en gardant pour nous les fluctuations de températures et de marées parce que hein… On en vit tous et tout le monde est dans la même galère…
Mais si moi je me sens seule sur ma barque, je suis certaine que d’autres aussi. Et je trouve difficile de savoir que mes amis se sentent seuls, comme je trouve difficile de ne pas savoir comment partager ce qui se passe à l’intérieur de moi. 

Est-ce ça vieillir?

Se sentir seul parce que tout le monde est occupé à gérer sa vie? Sortir nos agendas de ministre et se dire… Ouais… On pourrait se voir deux heures dans trois semaines… Et se dire… ouf. C’est mieux que rien!

Avec le mouvement slow food qui prend de l’ampleur, ne devrait-on pas partir les mouvements slow talk, slow friend, slow life?

Prendre le temps de partager, de pleurer ses morts, ses attentes, ses angoisses.
Prendre le temps de rire, rire de nos faiblesses, de nos doutes, de nos événements cocasses, prendre le temps de rire de nous. De prendre du recul.
Il y a des jours où je m’ennuie de l’adolescence où c’était simple de trouver du temps pour parler des heures avec les gens importants, de ce qui se passait dans nos vies