31 juillet 2012

Vacances

Ce n'est ni négligence, ni du rejet, ni du délaissement de ma part.
Depuis plus de deux semaines je travaille d'arrache pied à un projet de rénovations qui me fait coucher trop tard et lever bien trop tôt.
Il y a aussi les vacances et le soleil.
Et demain...
Photo non retouchée, par manque de temps... Projet farniente et bling bling
L'avion, afin que l'on parte en tribu, voir si les palmiers ont de quoi envier nos arbres si beaux ici, cet été!
Nous faire dorer sur la plage en buvant des mojitos et jouant dans les vagues...
J'en rêve.
Ce sera la première fois pour moi, dans un tout compris.
Pas tellement mon trip.
Mais ma foi, avec toute cette ribambelle d'ados de tous les âges...
Après consultations et vote à mains levés...
C'est ce qui a été décidé.
J'en suis ravie.
Du R-E-P-O-S!
Pas de repas, ni de lits, ni d'excursion à planifier et préparer...
Pas de "Allez, debout on doit aller visiter ici ou là..."

Que du "Ah j'ai terminé mon livre, je pense que je vais aller taquiner les vagues..."
...
On se recroise ici bientôt.
J'adore vous lire et vous écrire...
Hâte de reprendre ma petite routine du matin avec vous.
Mais pour l'instant...
Je profite à fond de tous ces instants de bonheurs et de labeurs...
...
J'espère que vous passez un bel été!



04 juillet 2012

À l'impossible nul n'est tenu...

Cette histoire inspirée d'une histoire vraie est une fiction triste. J'extrapole les idées et les pensées et donne une fin ouverte au bonheur. Car pour moi, rien ne vaut d'être heureux dans sa vie de "femme" ou "d'homme". Sans rien enlever aux bonheurs d'être parent... Un jour les enfants volent vers leur nid, leur vie et leurs petits oisillons... Il faut alors savoir jouer avec plaisir dans notre jardin d'amour et de bonheur propre et juste à nous...




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Il faisait un peu gris, lourd. Elle avait 12 ans, peut-être 14 aussi. Je ne me souviens plus très bien des détails racontés près d’une bouteille de rosée.

Elle avait les jambes d’une gazelle et le pas décidé. Lui. Solitaire. Jouant au parc pour la voir mieux et plus près l’été. Il a plus de chance là pour l’aborder qu’ailleurs. Ailleurs, ce sont ses frères qui veillent ou ses amis. Car elle en a. Une joyeuse bande à part ça. Pas qu’elle soit plus populaire qu’une autre, mais elle aime l’amusement, elle aime être entourée et ce que permet de faire un groupe! Les niaiseries se font mieux à plusieurs… Moins risqué de se faire prendre que seule…

C’était l’été et la rentrée scolaire encore bien loin. Les gars jouaient quand même au hockey dans la rue, les filles se faisaient dorer la peau au soleil. Le temps de l’innocence qui se perd à petits coups de regards et de phrases lancées, malhabiles.
Ces deux-là sont sous le radar. Non pas de cupidon, mais d’un désir crasse qu’ils ne comprennent pas encore. C’est écrit dans le ciel. Ils se connaîtront un jour bien mieux et pas juste par leur prénom.
Leur histoire commence par cette journée grise et se poursuivra sur des multitudes de lunes, pleines ou noires… Comment pouvaient-ils savoir ce matin-là qu’ils mettaient la lettre majuscule à une histoire fleuve? Comment pouvaient-ils imaginer qu’ils inventeraient mille et un points de suspension, d’interrogation et d’exclamation? Personne ne peut croire que le désir et l’amour soient si puissants et dévastateurs. On a tous en tête les belles images des films d’amour qui finissent bien. La leur… ne se termine jamais. Comme un éternel recommencement, les chapitres d’un livre qui n’arrête pas de s’écrire et qui se lit, une boîte de mouchoirs à la main. Rarement légèrement.
C’est une histoire triste qui a parfois des allures de fêtes foraines, une histoire qui se joue comme une tragédie grecque, mais aussi comme un théâtre d’été. Des portes claquent, des rêves volent en éclats. Des mensonges se trament… Et toujours le désir. Le désir d’aller au bout de cette chose qui dévaste, qui prend toute la place dans le corps et dans l’âme. Cette chose qui au final, froidement regardée, n’est pas si bonne que ça. Banale même. Le cul quand même. Ça beau avoir de grandes ambitions, arrive un temps où ce n’est tout de même que du cul. Le sexe dans cette histoire est souvent meilleur en pensées que dans la réalité. Trop terre à terre la réalité. Cette histoire qu’ils rêvent tous les deux, dans le monde réel se bute à des aléas bien trop petits et grands à la fois. Ça ne se peut juste pas.
Et pourtant.
Il ne manque pas grand-chose à la recette de cet amour qui dure depuis trop longtemps. Comme une fixation d’enfants têtus à qui on a refusé le bonbon et qui en parlent encore adulte, en disant à quel point leur vie aurait été changée par cette sucrerie…
Donc…
Que manque-t-il donc dans ce mélange de deux êtres qui se torturent à trop rêver toujours l’un de l’autre?
Un peu de temps, de disponibilité peut-être. Un soupçon de laisser-aller. Peut-être la recette originale a-t-elle trop le goût de fumée aussi?
Peut-être manque-t-il une bonne tasse d’abandon?
Toujours est-il que, mus par un rythme qui leur est propre, ils se cherchent, se trouvent, se goûtent encore, se sentent et se laissent… Malgré le temps qui passe, les enfants, la vie qui continue, l’autre reste toujours quelque part dans ce cerveau reptilien des amours qui ne meurent jamais.
Peut-être que ça fait mille vies qu’ils sont amants et que leur beauté a fait ombrage à toutes ces déesses et dieux du monde. Ils se sont mis en colère et les ont condamnés!
Se désirer, se chercher, se retrouver, s’aimer… Pour ensuite pleurer la démesure de leurs incompréhensions, leurs incompatibilités.
Voilà leur châtiment!
Si l’un et l’autre sont certains de s’aimer si fort…
Si se laisser encore et encore, ne change rien aux sentiments qui les habitent.
Pourquoi ne pas faire place au possible?
Ailleurs! Sur d'autres peaux, d'autres odeurs?
Avec quelqu’un d’autre?
Peut-être au fond, est-ce là la réelle punition des dieux?
Rendre tous les autres possibles invisibles?
Je ne peux croire que les dieux soient si violents. 
La punition d'avoir été beaux et purs dans l'amour et le désir, ne peut durer si longtemps.
Il faut une tempête pour briser ce barrage qui retient la plénitude depuis si longtemps!
Il faut enfin apprendre à désirer l’autre, savoir qu’il est en nous pour toujours et comprendre en soupirant, que les impossibles prennent trop de place pour se priver de la vie qui coule enfin! 
Apprendre à voir avec des lunettes neuves, qui rendent les autres visibles, enfin.
S'émerveiller de l'immensité de l'offre et de ses beautés!
Croire que le meilleur est à venir.
Sans cette autre moitié qui nous retient bien malgré lui/elle. Sentir sa présence, savoir que ça ne nous quittera jamais. Ressentir profondément qu’il ne souhaite en somme, que notre bonheur.
Alors…
Courir!
Loin!
Allez le prendre, le saisir par la peau du cou et le savourer à tous les instants que notre souffle le permet!
Saisir que le désir imprimé si jeune n’est viable que dans les rêves que le sommeil apporte.


03 juillet 2012

jugements et beauté!


Il existe une légende urbaine qui dit que les paons sortent leurs atours pour séduire les belles qui les regardent.
Mon expérience indique plutôt qu’ils sortent leurs bleus, leurs verts et leur intensité incroyable lorsqu’ils veulent impressionner et faire peur. Un peu comme les gars sur Crescent qui sortent tout d’abord leurs clés de BMW sur le comptoir du bar et ensuite, vers 3h00 du matin, leurs biceps pour faire peur aux autres prédateurs…
;-)