25 avril 2014

Fantasme du vendredi...

Petit gin tonique..
Musique relaxante...
Bon livre...
Sous une doudou...
....
Puisque le titre commence par fantasme...
Je suppose que vous avez compris qu'il n'en sera rien.
Pas avant mercredi la farniente!
D'ici là il faut mitonner de bons petits plats, planifier un buffet pour un baptême et préparer un contrat photos...
Je ne me plaindrai certainement pas, mais...
Mais rien.
Ça va bien.
On a juste hâte d'être prospère...
Ce qui pour bien des gens semble aller de pair avec le travail...
Moi j'ai dû sauter quelque chose dans mes apprentissages...
Car...
Ce n'est pas encore ça!
...
On dit que l'argent mène le monde, on dit aussi qu'il ne fait pas le bonheur. On raconte qu'il n'a pas d'odeur, mais qu'il est néanmoins l'objet le plus sale que l'on puisse tenir dans nos mains...
Pourtant on ne s'en plaint pas quand on en a plein les poches!
C'est un paradoxe l'argent...
Et moi je suis en plein dedans!
Le paradoxe d'avoir envie de vivre mes rêves (qui demande un peu plus d'aisance) et celui de pouvoir tout donner gratuitement... ou presque!
Je dois m'habituer à monnayer mes talents... Mes services...
Quelqu'un connaît le prix et la valeur du talent?
Comment on calcule la valeur d'une bonne quiche à celle qui se vend à l'épicerie?
Comment vaut une séance photos avec une passionnée, pas professionnelle, mais bien artistique et imaginative?
Je ne sais pas ces choses-là...
Alors je tergiverse, augmente ma ligne de crédits et commence à nager en plein délires de paperasse et d'angoisses de fins et de milieux de mois...
La vie des gens stressés et nouvellement boss de leur entreprise!
...
Allez!
C'est la fin de semaine!
Je prendrai certainement un gin tonique... 
ça calme l'eau tonique.
Y'a de la quinine dedans!
...
Je vous en souhaite une très heureuse en tout cas!

17 avril 2014

Citation du jeudi

"Parfois lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s'accrocher"
(Eckhart Tolle)


Devenir mère a été pour moi un grand choc!

J’avais 20 ans, je n’étais absolument pas préparée à toutes ces émotions qui sont montées en moi! Je n’avais pas eu la chance d’avoir une enfance magique et remplie de beaux souvenirs, alors j’ai avancé dans la maternité avec plus de peur et de souffrances que de bonheur et d’abandon.

J’ai voulu tout donner ce que je n’avais pas reçu et j’ai tant voulu que mes enfants eux, n’en voulaient plus! 
C’est dire! 
Et moi, au lieu de comprendre que je devais agir dans le présent, je guérissais le passé. Le mien.

Bien entendu il y a eu plusieurs confrontations et surtout beaucoup de discussions sur leurs besoins et aspirations et les miens pour eux! 
Ma belle Lo en rebelle qu’elle est, en artiste du chaos et du bonheur éparpillé a su me faire comprendre assez tôt qu’elle n’était pas moi et qu’elle ne souhaitait surtout pas le devenir! Elle est née avec tous les talents que j’admire chez une personne : elle dessine des mondes imaginaires merveilleux, elle crée des objets toujours plus beaux les uns que les autres, elle sait coudre même sans le savoir, elle est charismatique et s’intègre parfaitement partout où elle passe. Existent en elle tous les tourments, tous les revers de ses beautés qui illuminent ma vie et celle ces gens qui l’entourent…

Longtemps je me suis battue contre la vie, les pronostics et le diagnostic. Et un jour, j’ai cru avoir lâché prise. Je me suis trouvée bien bonne, peut-être même assez pour donner des conférences, des conseils…. Ah comme la vie m’apprend à devenir humble! Je suis en train de réapprendre à lâcher prise, à la regarder aller, à l’aimer dans ses tourbillons endiablés. À me tenir disponible pour quand ça fera mal. Pour l’instant, le tourbillon tourbillonne dans les sourires et les faux-semblants… La réalité rattrapera et à cet instant je serai là. Dans mon humanité et dans tout mon amour de mère qui ne comprend toujours pas, pourquoi l’amour ne suffit juste pas. Pourquoi les encouragements et le talent ne suffisent tout simplement pas.
Je n'arrive pas à trouver le crédit pour la photo...
Quand je regarde mon bel Oli, c’est facile de lâcher prise. Il est certes lent d’action et de prise de position, mais il est dans l’action positive. L’action saine. Aussi sain que l’on puisse être quand on découvre les joies et libertés de nos 18 ans et des années de CÉGEP! Facile le concept de faire confiance, d’ouvrir les bras pour laisser filer ce beau jeune homme. Inquiète je le suis certainement, j’ai peur qu’il ne fasse des rencontres tristes d’amours vaines… Mais je sais qu’il est solide et bien ancré dans la vie, sur la terre ferme. Je ressens au fond de moi qu’il a la puissance pour affronter la vie dans le bonheur.
Alors mon constat?
Bien que lâcher prise soit plus puissant que de s’accrocher et de vouloir trop pour l’autre… C’est bien plus facile quand ça va bien que le contraire…

Et bien que j’y arrive quelques fois, le plus souvent je chercher encore comment faire!

11 avril 2014

Je suis au printemps

Je flotte sur un air méconnu ces temps-ci…
Et je suis confuse de la musique que j’entends.
Je nage en pleine découverte de moi-même et je n’en reviens pas de sentir qui je suis réellement à 42 ans!

Il m’en a fallu du temps pour comprendre de quel bois je me chauffe réellement.
Il m’en a fallu du temps et je pense bien qu’il m’en faudra encore pour agir en conséquence…
Des plis qu’on a mis tant d’années à former, ce n’est pas au premier coup de fer chaud qu’on les défait certain!

J’ai mis tant de gens entre moi et moi-même, tant d’activités, tant de tourbillons entre celle qui existe au fond de moi et celle qui existe au-devant, qu’il va me falloir faire un grand ménage tant à l’intérieur qu’à l’extérieur…

Je suis étourdie du constat. Heureuse et plus calme.
Je constate par contre à quel point ça ébranle les gens autour de moi, qui ne me reconnaissent pas…

Et vient la peur de ne plus être aimée… Ridicule certainement, peur de petite fille qui se cache derrière ses lulus et son petit nombril tout mignon… 
Ridicule, mais présente. cette peur parle de cette enfant en moi qui se doit de grandir une bonne fois pour toutes… 
Je dois apprivoiser cette femme qui, enfin respire!

Il a fallu deux grossesses, deux enfants devenus adultes maintenant, pour que je devienne femme à mon tour.

Il aura fallu que je vive une peine d’amour, des peines d’amitiés plus difficiles encore, pour que je comprenne que j’étais capable de me mouvoir dans cette vie, seule s’il le fallait. Que mon monde intérieur était solide et fait pour la « grand-route »…

Comme je  ne peux renier ce que je ressens maintenant, que je ne peux plus cacher celle qui tente de respirer à l’air libre et qui se montre de plus en plus à la surface…

J’accepte et je respire.
Mohamed ben Slama
J’apprivoise et m’intériorise…
Je regarde la forme que prend mon esprit, la couleur de mes émotions et je suis heureuse de ressentir poindre tout ça…

Ce sera sommes toutes, l’année de mon printemps… On pense que c’est à 16 ans ou dans la vingtaine… Le printemps ne vient qu’à son heure… Avant c’est la dormance… Pas toujours hivernale… Mais dormance pareil.

Je salue donc cette énergie qui émerge en moi, qui amène avec elle des gens tellement formidables dans ce qu’ils ne sont pas indispensables, mais bien complémentaires…


Bon printemps à vous!

04 avril 2014

Vendredi citation

"Rappelle toi qu'un jour le grand chêne a été un gland"

Je me répète cette citation jour après jour, après jour...
Je voudrais que tout soit un grand chêne et tout de suite!
Je tape le sol du pied et pourtant ça ne fait pas pousser plus vite les arbres! Ni les projets d'ailleurs!
J'apprends dans cette vie, la patience...
Je ne suis pas née avec.
Je ne l'ai pas beaucoup cultivé non plus en 42 ans...
Il est temps me direz-vous.
Je ne sais pas!
La patience est une vertu certes...
Mais l'impatience mène plus souvent à l'action...
Non?
...
Bonne fin de semaine!