24 novembre 2011

flâneries

La première neige commence déjà à fondre. Probablement que demain elle n’y sera plus. Ce matin, j’ai observé les oiseaux qui ont des parures de boules de Noël immenses, tellement ils sont gros et bien portants en prévision des grands froids. J’y ai vu un beau geai bleu, régnant en roi sur l’arbre où une dizaine de moineaux piaillaient leur repas du matin! Majestueux avec sa crête royale, choisissant sa branche, chassant les intrus, lustrant ses plumes… Roi et maître de l’arbre du voisin. Je l’ai appelé Monseigneur en dégustant mon café.

C’était un de ces matins où le temps était suspendu entre la lecture du journal, le café et la douceur de la lumière grise qui entrait par la fenêtre. Mon amour assis par terre, me commentant les nouvelles de l’heure. Bribes de discussion à bâtons rompus. J’y serais resté des heures durant. L’horloge allant plus vite que mes désirs et mes aspirations a fait voler en éclat ces instants de douceur et la réalité a rattrapé la flâneuse en moi. Vite au travail! Il faut gagner sa croûte! Nous ne sommes pas moineaux, ni Monseigneur… Un arbre et la contemplation ne nous suffisent pas, nous humains, pour vivre heureux, en santé et prospères.

Dommage…
Avouez!!!

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