25 février 2012

Giboulée

Le printemps trop hâtif s'est fait mettre à sa place par l'hiver qui avait perdu son identité depuis quelques temps.
Une grosse neige lourde a embelli la ville.
J'aime ces giboulées, du plus profond de mon âme.
Ça rend tous les contours doux et le paysage de notre fenêtre bucolique.
Il ne fait ni froid, ni chaud et marcher dehors est une plaisir réel. Voir les enfants faire des bonhommes de neige pendant que les parents s'amusent de la pelle. Regarder les ados, se demander comment arriver les pieds au sec dans toute cette neige!
J'aime l'hiver, quand il est beau comme hier. J'aime l'hiver quand je sais le printemps tout à côté, comme une promesse.
J'aime l'hiver aussi, quand je lis doucement près de la fenêtre, sous une doudou bien chaude, un café pas très loin de ma main.
Ces temps-ci, je lis trois livres en même temps. Au gré de mes envies ou de l'énergie qui reste.
J'aime me promener entre ces univers complètement opposés.
Entre une famille de femmes fortes et un peu magiques de la maison aux esprits, entre Hitler qui entre ou pas aux beaux arts dans la part de l'autre et une histoire de femmes fragiles sous leurs dehors bagareurs dans les écureuils sont tristes à central park le lundi.... J'ai un choix de textures émotives pour tous le moments creux de la journée!
Surtout que mon appareil photo est mort. Il y a bien celui de mon amoureux... Mais ce n'est pas pareil. Je suis en deuil, en manque... Quelque part, je pense que c'est bien. Il faut sortir de sa zone de confort pour découvrir de nouvelles choses de soi.
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