25 octobre 2012

Faire de la nuit un éclat de lumières....


Ces dernières semaines, je me sens essoufflée, comme emportée dans un tourbillon d'activités, de visites à l'hôpital, d'inquiétudes et de travail. Je me sens même happée par mon loisir préféré (faire de la photo), bref... Même dans le plaisir je m'essouffle! 
Je sais très bien que ça ne peut durer comme ça.
Il va bien falloir que je reprenne mon souffle quelque part, mais je ne vois ni comment ni surtout quand!
Je suis une mère, une belle-mère, une fille et une petite fille et j'ai l'impression que je suis requise partout.
Malheureusement, et c'est là que le bât blesse... Je ne me sens pas efficace nulle part.
J'ai l'impression de m’égrener un peu partout, mais que ce n'est pas suffisant.
Il m'arrive de plus en plus souvent de me coucher le soir en me disant que je ne suis pas arrivée à prendre assez mon temps, soit avec mon amoureux, mon fils, mes belles-filles ou encore ma grand-mère ou mes parents... 
Je ne parle pas des amies! Il y en a quelques-unes que je n'ai pas vues depuis une éternité au moins. Une que je soupçonne emplie d'une peine d'amour, l'autre que je soupçonne de ne pas s'apercevoir que je ne l'appelle pas, tellement elle vole haut dans son nouvel amour et une autre que je voudrais pouvoir aider à retrouver du temps avec son amoureux, en gardant son petit chéri de 2 ans...
Mais bon.
On m'avait bien dit quand j'étais jeune et dans la vingtaine que le temps devenait aussi rapide qu'un train haute vitesse en vieillissant... Je n'ai pas pris garde aux avertissements et BANG! Me voilà dans ce train qui défile et défile encore... Et je n'arrive pas en ce moment à le freiner ou à tout le moins le faire changer de voie, pour une voie plus lente et douce...
...
C'est une phase.
L'automne est toujours difficile. 
Et c'est en partie ma responsabilité.
L'été je deviens remplie d'une énergie telle, que je prends des engagements prenants tous les automnes... Pour finalement réaliser l'automne venu que l'énergie est une ressource renouvelable certes, mais non épuisable. Qu'il faut se préserver du temps de repos, du temps de douceurs...
...
Et parfois aussi, la vie embraye sur la voie rapide, parce que les gens qu'on aime sont malades ou encore en peine d'amour ou encore avec des besoins précis et que l'on a envie d'y répondre. Parce que justement... On les aime!
...
Vient alors la question qui mine... Où dire non? 
Où tracer cette ligne entre les possibles, les impossibles et les plus tard?
...
Les images qui colorent ce billet ont été prises au Jardin botanique de Montréal, lors d'un sprint de deux heures pour aller voir les lanternes chinoises avec les filles. Je me suis attardée en solitaire devant les fontaines, pour m'amuser avec la vitesse de mon obturateur et les couleurs des lumières dans l'eau.
Je trouve que ça fait de beaux feux d'artifice et j'aime bien cette série.
Parce que c'est important de mettre de la lumière dans ses neurones quand la nuit prend trop d'espace!











9 commentaires:

Ellora a dit…

Tes photos sont magnifiques, comme toujours, et elles sont inspirantes. J'ai vécu le même genre de questionnement il y a quelques semaines et j'ai pris les décisions qui s'imposaient. Ça n'a pas été facile, mais je ne regrette aucunement mon choix. J'ai su dire un gros non, ce qui me permet maintenant de dire pleins de petits oui!

Unknown a dit…

Merci beaucoup Ellora! ;)

L'impulsive montréalaise a dit…

Je n'ai pas la moitié de tes obligations et j'ai parfois l'impression de manquer de temps. Alors j'imagine comment tu peux te sentir. Un petit conseil : paie-toi une journée pyjama ! Ça recharge les batteries.

Fleur d'âme a dit…

Le temps... le manque de temps est l'appanage des gens généreux de leur temps.

Magnifiques photos. Tu as beaucoup de talent.

Anonyme a dit…

Ne dit-on pas que le temps est trop court pour ceux qui s'aiment et trop long pour ceux qui s'haïssent??? Heureusement pour nous, malgré tout, le temps est trop court! Gin

Christine a dit…

Tu sais, je crois que l'on est toute plus ou moins à la même enseigne. En tant que femme, par nature dévouée aux autres (famille, amoureux, amis etc...), on peine à trouver du temps pour nous avant tout. Je vois le petit moment que tu as pris pour faire tes très belles photos comme un moment de ressourcement, aussi bref soit-il. Et justement ce sont des photos d'eau... Moi qui dois faire une photo cette semaine sur ce thème pour le projet 52, tes images me touchent. J'aime tout particulièrement la 5. Bravo :-) et belle fin de semaine à toi. Et Carpe diem!

Michèle a dit…

On court après le temps.C'est un peu comme ça ici aussi. Vivement le weekend, il est à nos portes et très bienvenu!

Unknown a dit…

@Impulsive : ahhhh une journée en mou, j'en rêve depuis des semaines peut-être dimanche qui vient??
@Fleur d'âme : Merci pour le compliment, je ne maîtrise pas tout à fait encore comme je le souhaiterais, mais j'aime tellement ça! Et oui tu as raison, la générosité fait partie de ma vie, mais parfois... On dirait à sens unique... Mais je suis probablement impatiente! ;)
@Gin : Oui le temps est trop court et court trop vite! Hâte de le boire ce verre de vin. Me semble qu'on est dûes!
@Spiruline : Oui faire ces photos a été un bon moment de paix et de respiration profonde (je n'avais pas de trépied... il fallait que je prenne mon temps!) Bonne chance pour ces photos d'eau! J'aimerais beaucoup participer à ce genre de projet que tu fais, je trouve ça très stimulant d'aller voir toutes les semaines!
@Michèle : Oh oui! C'est vendrediiiii!!!!! Il était temps!
@Ellora : Je pense souvent à toi par les temps qui courent, par des mots ici et là que j'ai lu sur ton blogue ou dans tes commentaires laissé ici... Merci pour le "plein de petits oui"... ça m'inspire beaucoup! Faire de la place pour ça est une option très intéressante!

Solange a dit…

Le temps on en a jamais assez pour soi, je suis à la retraite et je n'en ai pas encore. Mais ça dépend beaucoup de nous. Je ne vois pas toutes tes photos, mais ce que je vois c'est très beau.